Allègement du protocole sanitaire à l’école : entre espoir et prudence
Ce mardi (8 février), une réunion entre Jean-Michel Blanquer et les syndicats aura lieu pour discuter d’un allègement du protocole sanitaire dans les écoles.
Une once d’espoir. Alors que les chiffres de contamination dans les écoles montrent de timides signes de baisse, le gouvernement pense à y alléger le protocole sanitaire. Dans son allocution du 20 janvier, Jean Castex évoquait déjà un allègement dès la rentrée des vacances de février. La prudence reste de mise malgré ce pas en avant : « Si on allège les mesures mais que, dans 15 jours, les contaminations augmentent, on aura tout perdu », tempère Guislaine David, porte-parole du SNUipp-FSU.
Assouplissement
A la rentrée, le sport en intérieur pourrait être de retour dans les écoles, tout comme le brassage des classes. Celui-ci faciliterait la tâche des équipes éducatives puisque, en cas d’absence d’un enseignant, les élèves pourraient de nouveau être répartis dans d’autres classes. Interrogé par Cnews (6 fevrier), Jean-Michel Blanquer caressait, lui, « l’espoir de passer au niveau 2 [du protocole sanitaire, ndlr] en primaire ». Ce qui signifierait la fin du port du masque en extérieur.
Tests
Autre enjeu de la réunion du jour, l’allègement du nombre de tests. Déjà modifié depuis la rentrée de janvier, le processus reste contraignant. Trois autotests (J0 puis J+2 et J+4) sont nécessaires à un élève cas contact, dont le premier test est négatif, pour poursuivre les cours. La tendance serait à passer à deux tests au lieu de trois.
Pour Guislaine David, il faut arrêter les autotests et revenir à ce qui se faisait avant le durcissement du protocole sanitaire. Soit des tests salivaires une fois par semaine.
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