Zaki demande à Tebboune l’ouverture des frontières algéro-marocaines

 Zaki demande à Tebboune l’ouverture des frontières algéro-marocaines

Badou Zaki


Homme très respecté en Algérie, l’ancien gardien international marocain Badou Zaki et entraineur  du club algérois CRB Belouizdad a mis à profit, mercredi 5 juillet, la séance de remises de médailles, après la victoire de son équipe en finale de coupe d’Algérie contre à l’ES Sétif, pour demander au Premier ministre algérien, Abdelmadjid Tebboune, la réouverture des frontières algéro-marocaines, fermées depuis 1994. 


« M. Tebboune, je ne suis pas un politicien et je n'y connais rien en politique, mais s’il vous plait, je n’ai qu’une seule demande, ouvrez les frontières », a-t-il lancé au responsable algérien. La demande de Badou Zaki qui est aussi le souhait de nombre d’Algériens et de Marocains sera-t-elle exaucée ? Pas si sûr, surtout que cette question dépasse largement les compétences du Premier ministre algérien.


Zaki, un entraineur adulé par ses joueurs


Ceci dit, Badou Zaki est très heureux d’avoir tenté une expérience en Algérie quoiqu’il ait décidé de quitter, non sans un pincement au cœur,  le CRB pour rejoindre l’Itihad de Tanger. Et avant la finale, ses joueurs ont tenu à l’honorer dans un hôtel algérois pour le remercier pour tout ce qu’il a fait pour le club (il l’a sauvé de la  relégation) .


« J’ai été honoré à plusieurs reprises depuis mon arrivée en Algérie, mais je considère ce geste de la part de mes joueurs comme étant exceptionnel, c’est la première fois que je suis aussi ému, c’est un sentiment très particulier que je ne peux décrire »,  s’est félicité le technicien marocain qui a aussi beaucoup apprécié le geste des supporters belouizdadis qui ont déployé, lors de la finale, une banderole où il est écrit : « Merci, tu resteras dans nos cœurs ».


Et à Badou Zaki de rendre la pareille: « Franchement, je n’ai jamais vu cela. Que les supporters vous disent cela, c’est juste incroyable. J’ai été très touché par leur message, je ne sais vraiment pas quoi leur dire si ce n’est merci, merci et merci ! Je suis très fier de cet amour des supporters et très honoré de les avoir connus. Revenir au CRB un jour ? Pourquoi pas. L’amour des gens et des supporters, c’est ce que je retiens le plus de mon séjour en Algérie, je suis très fier d’avoir entraîné le CRB ».


Yacine Ouchikh