Algérie. Près de 500 migrants interceptés et 10 corps repêchés
Les autorités en Algérie ont annoncé, mardi, avoir repêché dix corps et secouru quelque 485 émigrants qui se trouvaient à bord de plusieurs embarcations clandestines au large des côtes algériennes entre les 15 et 19 septembre.
Selon un bilan du ministère algérien de la Défense, les garde-côtes ont arraisonné ces migrants clandestins au large des côtes orientales et occidentales de l’Algérie au cours de 42 opérations distinctes.
Lors d’une récente visite de la ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, les autorités algériennes ont réaffirmé que leur pays « assume ses responsabilités et prend les décisions qui s’imposent à ce sujet ». En 2009, l’Algérie avait voté une loi visant à « combattre l’émigration clandestine », avec des peines allant jusqu’à six mois d’emprisonnement pour les clandestins. Mais le phénomène n’est pas endigué et continue à s’accroître, notamment avec la crise sanitaire du Covid-19 qui a entraîné une recrudescence des départs de clandestins d’Algérie et de Tunisie.
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Dans l’Enquête exclusive de M6 diffusé le 20 septembre, l’émission avait relevé que le chômage touche 20% des jeunes, « l’un des plus élevé dans le monde », et que « sans espoir », certains jeunes « ne pensent qu’à fuir le pays » , souvent au péril de leur vie. Le présentateur Bernard Lavilliers avait souligné que rien qu’en 2018, « 500 candidats algériens à l’immigration clandestine seraient morts noyés ».
Au passage, le reportage de M6, « L’Algérie, le pays de toutes les révoltes » avait provoqué des remous, jusqu’à entraîner l’interdiction de la chaîne française en Algérie. Le ministère de la communication avait déclaré dans un communiqué qu’« il n’est pas fortuit que ces médias, outillés pour exécuter un agenda visant à ternir l’image de l’Algérie et à fissurer la confiance indéfectible établie entre le peuple algérien et ses institutions, agissent de concert et à différents niveaux et supports ».
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