La grosse déception de Tahmi

 La grosse déception de Tahmi

L’équipe nationale algérienne de football


 


Qualifiant la décision de la CAF de « surprenante », le ministre algérien des Sports, Mohamed Tahmi a assuré que l’Algérie changera de «politique» vis-à-vis de l’instance dirigée par Issa Hayatou.


 


Le ministre algérien des Sports, Mohamed Tahmi, a très mal digéré la décision de la confédération africaine de football(CAF) d’attribuer l’organisation de la CAN 2017 au Gabon aux dépens de l’Algérie. « Nous sommes très déçus par cette décision. On ne comprend pas vraiment pourquoi la CAF n’a pas attribué l’organisation de la CAN à l’Algérie. Pourtant, nous avons présenté un dossier solide pour, mais malheureusement et une fois n’est pas coutume, le jeu des coulisses a fait la différence dans pareil cas ».


 


Par sa décision « surprenante » et « illogique », la CAF a, selon M.Tahmi dans une déclaration à El Khabar, privilégié  les « intérêts » au détriment des « règles sportives ». Visiblement très remonté, le ministre algérien des Sports dit attendre des « explications » de la part de la CAF dirigée depuis 1988 par le camerounais Issa Hayatou. « On va changer notre politique vis-à-vis de cette instance », a-t-il menacé avant de plaider pour le changement au sein de la CAF.


 


D’autre part, M.Tahmi compte demander des comptes au président de la Fédération algérienne de Football (FAF), Mohamed Raouraoua, qu’il a indirectement rendu responsable de l’échec. « On va demander des explications à notre membre de l’exécutif de la CAF et on va changer notre politique vis-à-vis de cette instance », a-t-il affirmé. Mais faire porter le chapeau de l’échec de la candidature algérienne au seul président de la fédération algérienne est trop facile, même si sa relation, assez froide ces derniers mois, avec le patriarche camerounais en ont été pour quelque chose dans le rejet du dossier algérien.


 


Pour nombre d’observateurs, les responsables algériens s’y sont pris très en retard pour vendre la candidature algérienne à Issa Hayatou et aux autres membres du comité exécutif. En outre, la violence endémique qui règne dans les stades algériens n’est pas faite pour rassurer les dirigeants de la CAF. Autrement dit, le revers du Caire est collectif sans pour autant minimiser du poids des jeux des coulisses.


 


Yacine Ouchikh