Gérard Larcher à Alger pour resserrer les liens algéro-français

L’Algérie semble intéresser beaucoup les dirigeants politiques français. Trois mois après la virée algéroise du président François Hollande en Algérie, c’est au tour du président du Sénat d’effectuer une visite de quatre jours en Algérie, du 8 au 11 septembre, à l’invitation de son homologue algérien Abdelkader Ben Salah.

« Resserrer encore les liens entre les deux pays », c'est l’objectif de la présente visite de M. Larcher en Algérie; une « première depuis 16 ans pour un président du sénat français », a relevé l’ambassade de France en Algérie, dans un communiqué.

Accompagné de Jean-Pierre Chevènement (ancien ministre et président de l’association France-Algérie) et d’une délégation de sénateurs (de M. Jacques Mézard, de M. Jean-Pierre Vial et de Mme Leïla Aïchi), le président du Sénat français aura une activité débordante à Alger où il aura des échanges avec nombre de dirigeants algériens mais aussi des membres de la communauté française et des « acteurs majeurs » de la relation algéro-française qu’il rencontrera à la Résidence de l’ambassade.

Il compte aussi déposer une gerbe de fleurs au monument aux morts du cimetière de Bologhine, procéder à la remise des insignes de la Légion d’Honneur à quatre vétérans algériens de la seconde guerre mondiale. M. Larcher va aussi assister au lancement d’une entreprise française de l’agroalimentaire à Boumerdes et signer un accord de coopération parlementaire qui « permettra aux deux assemblées de se réunir sur une base régulière, dans le cadre d’un forum de haut niveau ».

Ce déplacement qui participe aussi d’« une démarche d’approfondissement des relations bilatérales », s’inscrit « dans la continuité de la visite de travail du président Hollande au mois de juin dernier et des nombreuses rencontres ministérielles, en France comme en Algérie » et marque « une nouvelle étape de la relation entre les deux parlements ».

Avant de regagner la France, M. Larcher va animer une conférence de presse, vendredi 11 septembre, à l’aéroport international d’Alger.

Yacine Ouchikh