Bouteflika condamne les attentats en Egypte

 Bouteflika condamne les attentats en Egypte

La cathédrale Saint-Marc dans la ville côtière d’Alexandrie


Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a vivement condamné les attentats qui ont ciblé hier dimanche deux églises à Tanta et Alexandrie en Egypte.


« C’est avec une profonde affliction que j’ai appris la nouvelle des lâches  attentats qui ont ciblé un lieu de culte, et faisant des dizaines de morts  et blessés parmi nos frères égyptiens. Ces actes terroristes constituent  une nouvelle atteinte aux valeurs de l’Islam, religion de coexistence entre les différentes confessions et une religion qui sacralise la vie », a-t-il écrit  dans un message de condoléances à son homologue  égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.


Et d’ajouter : « Je vous présente, au nom du peuple et du gouvernement algériens, et en  mon nom personnel, mes sincères condoléances et je souhaite un prompt  rétablissement aux blessés, victimes de cet acte barbare ». Après quoi le chef de l’Etat algérien a exprimé la solidarité de l’Algérie avec l’Egypte « dans ses efforts visant à assurer la  sécurité de ses citoyens et de leurs biens et éradiquer le fléau du terrorisme ».


Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a, lui aussi, dénoncé les deux sanglants attentats qui ont endeuillé l’Egypte.


« Nous nous associons dans la condamnation énergique de ces actes  terroristes criminels qui ont frappé le peuple égyptien frère dans un  symbole de convivialité et de tolérance et du vivre ensemble de la société  égyptienne. Nous sommes solidaires du peuple égyptien », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse animée conjointement avec Federica  Mogherini (Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères  et la Politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne) en visite depuis samedi (8 avril) en Algérie.


Celle-ci s’est exprimée sur les deux attaques en les qualifiant  « d’inacceptables» tout en exprimant sa solidarité avec les familles des victimes.


 Yacine Ouchikh