Algérie. Législatives : Faites ce que le FLN dit, pas ce qu’il fait
L’association Diaspora des Algériens résidant à l’étranger (DARE) dénonce dans un communiqué le favoritisme au profit du FLN en matière de désignation des candidats pour les prochaines élections législatives. Une des candidates du parti au pouvoir réside en France en tant qu’étudiante alors que plusieurs candidatures d’autres partis ont été rejetées au motif que les personnes avaient « titre de séjour temporaire ».
DARE dénonce dans un communiqué une « Une candidate aux “législatives” dans la circonscription électorale de la France 1 au-dessus des lois ». L’association estime qu’Ibtissem Hamlaoui, candidate FLN aux élections législatives du 4 mai, jouit d’un traitement de faveur de la part des autorités algériennes.
« Sachant que le président effectif du FLN n’est autre que le Président de la République et le premier magistrat du pays (…) nous nous n’attendions pas à de la transparence, ni même à ce que ces “élections législatives” soient plus crédibles que les précédentes », constate l’association, qui affirme cependant continuer à se battre pour « que tous les Algériens soient égaux aux yeux de la loi. ».
C’est pourquoi elle dénonce le maintien de Mme Hamlaoui en deuxième position sur la liste FLN pour la zone France Nord. La candidate est en effet en France à titre provisoire grâce à une bourse de l’État algérien et s’est engagée à retourner en Algérie à la fin de ses études, selon DARE, qui produit même une copie de son titre de séjour.
Or, d’autres « candidatures aux “élections législatives” sont rejetées pour motif “titre de séjour temporaire” » ou de « carte de séjour expirant dans 8 mois » », affirme le communiqué. C’est pourquoi DARE réclame « la justice et l’équité » dans le traitement des candidatures « même pour les listes du parti du Président de la République ».
Rached Cherif