Alger : une des villes les moins habitables selon un récent classement

 Alger : une des villes les moins habitables selon un récent classement

Alger est l’une des pire villes où vivre selon The Economist Unit.

Alger fait partie des pires villes où vivre selon l’indice mondial de la qualité de vie du cabinet The Economist Unit. À partir de cinq critères, cette étude établit un classement de 173 des principales villes du monde. Sans surprise, les villes européennes monopolisent le haut du classement.

 

Vienne redevient en 2022 la ville la plus agréable du monde selon The Global Liveability Index (en anglais). La capitale autrichienne avait perdu sa couronne en 2021 en raison des fortes restrictions pendant la pandémie de covid-19. En revanche, des villes qui ont connu peu de restrictions et qui se trouvaient en haut de classement en 2021 ont retrouvé leurs niveaux d’avant pandémie. Ainsi, Wellington (Nouvelle-Zélande) passe de la 4e à la 50e place, et Adélaïde (Australie) passe de la 3e à la 30e place.

En 2022, Copenhague se classe deuxième, tandis que Zurich et Calgary se partagent la troisième place du podium. Au total, huit villes d’Europe de l’Ouest se classent dans les 10 premières du classement. Seuls le Canada et le Japon arrivent à placer des villes dans le Top 10. Paris remonte au classement depuis la levée des restrictions en passant de la 45e à la 19e place.

À l’autre bout, les dernières places sont presque toutes occupées par des villes d’Afrique et du Moyen-Orient. Alger se retrouve ainsi à la 169e place sur 173, derrière Karachi et juste devant la capitale libyenne Tripoli. Lagos au Nigéria et Damas prennent font figures de pires villes du monde.

 

Afrique et Moyen-Orient à la traine

The Global Liveability Index est établi par cabinet The Economist Unit, branche des études du célèbre magazine américain The Economist. Le classement se fait sur la base de cinq critères : stabilité, santé, culture et environnement, éducation et infrastructures. C’est pourquoi les villes de taille moyenne des pays les plus riches ont tendance à tirer leur épingle du jeu. En effet, elles offrent tout le confort des pays riches en termes de santé, d’éducation et de loisirs, tout en ayant un environnement plus agréable que les grandes métropoles.

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À l’inverse, les guerres, les conflits et le terrorisme sont les principaux facteurs qui pèsent sur les villes du bas de classement. Des villes d’Europe centrale, telles que Varsovie ou Budapest, ont ainsi vu leur score chuter depuis l’invasion de leur voisin ukrainien. À cela s’ajoutent souvent des infrastructures défaillantes, ainsi que des systèmes de santé et d’éducation, loin des standards internationaux.

Toutefois, note l’étude, « il est encourageant de constater que tous les dix pays les plus pauvres, à l’exception de Tripoli, ont vu leur score s’améliorer ».