Afrique : Quelles villes africaines pour demain ?

 Afrique : Quelles villes africaines pour demain ?

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Dans les 30 ans à venir, les deux tiers des Africains habiteront dans une ville, selon la co-fondatrice de Je m’engage pour l’Afrique (JMA), Amina Zakhnouf. Pour faire aboutir la réflexion sur les besoins, financements et solutions, une résidence JMA s’est tenue à Paris avec de nombreux intervenants du continent.

Le chantier est vaste et les solutions appellent à une réflexion sur le financement des villes africaines de demain. Au sein de l’association Je M’engage pour l’Afrique (JMA), on se veut confiant pour trouver des réponses innovantes à ce vaste défi. En effet, selon la cofondatrice, Amina Zakhnouf, les deux tiers des Africains vivront dans une ville dans les 30 ans à venir. Un challenge qu’espère bien aider à concrétiser les jeunes de l’association.

Souhaitant apporter leurs contributions au plus haut niveau, les fondatrices de Je M’engage pour l’Afrique (Amina Zakhnouf et Illeana Santos) ont organisé une résidence entourée de plusieurs intervenants économiques, politiques ou culturels du continent. Le but : sortir avec des propositions concrètes sur ce qu’il y a lieu de faire.

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Jeunesse, engagement

Le débat a été particulièrement constructif, notamment grâce à la présence de la diaspora africaine sur Paris. Expériences, questions, propositions,… La jeunesse, souvent exclue du processus de création et de réflexion est ici au coeur des débats. Ainsi, Aida Brun, vice-présidente de la commission des jeunes en Côte d’Ivoire, relève que « l’engagement des jeunes permettra d’apporter des réponses innovantes » que ce soit dans la santé, la mobilité ou l’environnement.

Un constat que soutient également le maire d’Anohé au Togo, une ville frontalière entre le Togo et le Bénin. L’ancien bâtonnier du Togo, Alexis Aquereburu explique son engagement par sa volonté à transformer sa ville. Il souhaite tout de même maintenir son patrimoine urbain et historique. Pour lui, « le maire est le bon échelon, celui qui permet de garder une proximité avec les administrés dans les villes africaines. »