Ouverture à Skhirat de la 12e retraite du CPS de l’UA

 Ouverture à Skhirat de la 12e retraite du CPS de l’UA

La 12e retraite du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a entamé ses travaux


La 12e réunion du Conseil s’assigne pour objectif d’améliorer les méthodes de travail de ce mécanisme pour qu’il s’acquitte au mieux des missions qui lui sont attribuées, a indiqué lors de la cérémonie d’ouverture, le président du CPS pour le mois de juillet 2019, l’ambassadeur sierra-léonais, Brahima Patrick Kapuwa.


Cette retraite va permettre de donner un nouvel élan au travail du CPS en matière de renforcement de la paix et de la stabilité, de prévention des conflits et de résolution des crises de par le continent, a-t-il dit, notant toutefois que le Conseil fait désormais face à une série de challenges et de défis qui seront débattus lors des réunions de cette retraite. M. Kapuwa, ambassadeur représentant permanent de Sierra Leone auprès de l’UA a émis le souhait d’aboutir, lors des délibérations, à des mesures concrètes à même de renforcer les méthodes de travail du CPS pour qu’il continue d’accomplir sa mission en faveur de la paix et de la stabilité dans les différentes régions du continent africain.


Prennent part à cette retraite, les 15 États membres du CPS, en l’occurrence la République algérienne démocratique et populaire, la République d’Angola, la République du Burundi, la République de Djibouti, la République gabonaise, la République de Guinée équatoriale, la République du Kenya, le Royaume du Lesotho, la République du Libéria, la République Fédérale du Nigéria, la République du Rwanda, la République de Sierra Leone, la République togolaise, la République du Zimbabwe et le Royaume du Maroc.


La retraite de Skhirat examinera plusieurs thématiques, à savoir l’action du CPS pour la prévention et la consolidation de la paix en Afrique, les méthodes de travail de cet organe panafricain, ainsi que les défis de la gestion des crises et le règlement des conflits en Afrique.


En mai dernier, le Maroc avait organisé à Rabat un séminaire portant sur « l’amélioration des méthodes de travail du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine », dont les conclusions ont affirmé, en particulier, l’impératif de la réforme du CPS en vue de le rendre plus efficient et plus crédible, lui permettant de faire face aux multiples défis et menaces guettant l’Afrique en matière de la paix et de stabilité.