Maroc/UA : Signature de l’accord de siège de l’Observatoire africain des migrations
Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita
Le Maroc et l’Union africaine (UA) ont signé, lundi 10 décembre à Marrakech, une convention portant accord de siège pour la mise en place de l’Observatoire africain des migrations, une proposition du roi Mohammed VI, en qualité de leader de l’UA, sur la question de la migration, entérinée par les chefs d’Etats africains.
La convention a été signée en marge de la conférence intergouvernementale pour l’adoption d’un Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Les documents relatifs à cette structure ont été paraphés, par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
L’Observatoire africain des migrations, qui sera basé à Rabat et dont le travail est fondé sur le triptyque “comprendre, anticiper et agir”, aura pour mission de collecter les informations et de développer leur échange ainsi que de faciliter la coordination entre les pays africains sur la question migratoire.
L’Observatoire se veut le début de la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations. « Avec cet observatoire, nous aurons une meilleure connaissance du phénomène de la migration en Afrique, le profil des migrants, les statistiques sur les migrations des Africains, les tendances de ces migrations pour pouvoir les anticiper », a indiqué M. Bourita, espérant que d’autres régions du monde prendront de telles initiatives.
Pour le président de la Commission de l’UA, « cet observatoire constitue, avec les textes déjà adoptés sur le libre échange et la libre circulation des personnes dans les différents pays, des instruments importants qui vont renforcer l’intégration africaine ».
Le Pacte mondial sur les migrations piloté par l'ONU a été approuvé le même jour à Marrakech, devant quelque 150 pays réunis en conférence intergouvernementale. L'accord de Marrakech sur les migrations doit désormais faire l'objet d'un ultime vote de ratification le 19 décembre à l'Assemblée générale des Nations unies.
