La francophonie, voie de développement ?
Après "les Talents d'Afrique", le Centre d'Etude et Prospective Stratégique a mis en place avec l'Organisation Internationale de la Francophonie, une rencontre internationale à Paris. Avec une trentaine d'experts mobilisés d'une douzaine de nationalités différentes, le but était de faire ressurgir des propositions pour construire une dynamique économique, sociale, durablet, responsable et partagée pour le développement de l'Afrique.
Si l'ambiance était bon enfant, le travail n'en était pas moins ardu. En l'espace d'une journée, le but du CEPS n'était pas d'effectuer la énième réunion sur le développement de l'Afrique. Loic Tribot La Spière souhaitait que des propositions émanent de ses réunions autour de 30 experts avec modérateurs et rapporteurs.
Loic Tribot La Spiere :
Un point de vue que partage aussi l'ancien premier ministre du Mali, Moussa Mara pour qui la francophonie peut et doit etre un véhicule de développement pour l'Afrique.
Moussa Mara
L'ancien ministre algérien de la culture, Mohammed Abbou voit dans la francophonie la possibilité pour les pays africains de réussir la construction de leur Etat National et doit permettre dans l'avenir d'être un appui pour le développement
Mohammed Abbou
L'ancien président directeur général de la Royal Air Maroc, Driss Benhima s'est attardé pour sa part sur la possibilité de faire naitre de la croissance. Pour lui, il reste des possibilités pour la croissance classique de prospérer encore sur le continent africain.
Driss Benhima
Les axes de croissance sont aussi sur d'autres créneaux comme le rappelle l'ancienne ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui. Pour la réalisatrice et actuelle présidente de l'institut schuman, le français sera africain dans les années à venir. Il est important de donner de l'importance à cette langue, d'éduquer des femmes et jeunes filles à aller à l'école pour pouvoir espérer voir prospérer le continent.
Yamina Benguigui