La Fondation Mohammed VI des Ouléma africains tient sa 2e session ordinaire
Les travaux de la 2e session ordinaire du Haut Conseil de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains ont débuté, samedi 3 novembre à Fès, avec la participation des présidents de 32 sections et quelque 330 membres.
Cette session examine plusieurs projets et activités programmés au titre de l’année 2019 au niveau de la commission des activités scientifiques et culturelles, la commission des études de la Charia, la commission chargée de la revitalisation du patrimoine islamique africain et la commission de la communication, de la coopération et du partenariat.
Lors de l’ouverture de cette réunion, le ministre des Affaires islamiques, Président-délégué de la Fondation, Ahmed Taoufiq a indiqué que cette session marque le début effectif de l’activité de la Fondation après les étapes franchies en ce qui concerne son installation, appelant à saisir cette occasion pour élaborer des plans d’action pour l’année prochaine et des projets à réaliser selon une approche scientifique et prospective.
« Protection des sociétés africaines contre l’extrémisme »
M. Taoufiq s’est félicité de la tenue par les 18 sections de la Fondation de 20 activités sous la supervision du secrétariat général, lesquelles ont porté sur la promotion de cette nouvelle institution et du rôle d’Imarate Al-Mouminine (Commanderie des croyants) dans la préservation de l’Afrique contre le terrorisme et l’extrémisme conformément aux constantes religieuses communes.
Le ministre a énuméré les projets programmés par la Fondation dont celui de la lutte contre l’analphabétisme, la distribution du Saint Coran dans les pays africains, l’organisation de conférences et la création d’un site électronique pour faire connaître les missions de la Fondation et la diffusion des vrais principes de l’Islam.
Selon le secrétaire général du Conseil supérieur des Oulémas, Mohamed Yessef , cette réunion s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts pour la diffusion des vrais principes de l’Islam et la protection des sociétés africaines contre l’extrémisme, il a aussi appelé les participants à cette session d’œuvrer pour revigorer et purifier le patrimoine spirituel de l’Afrique en le débarrassant des falsifications et des fausses interprétations.
De son côté, le mufti du Nigeria et président de la section de la fondation au Nigeria, Ibrahim Saleh El Hoceini a réitéré, au nom des oulémas africains, leur engagement pour œuvrer à la réalisation des objectifs de cette Fondation, qui constitue désormais un espace fédérateur et d’échanges.