Afrique. Coronavirus : un vaccin marocain
A l’heure où le variant Delta fait des ravages dans la population marocaine non vaccinée, le royaume caresse toujours le rêve de fabriquer localement et de produire suffisamment de vaccins pour ses propres besoins avant de se transformer en plateforme de l’industrie pharmaceutique africaine.
Le secteur est inscrit dans la liste des priorités du chef de l’Etat qui n’a pas hésité à mettre la main à la pâte pour la réussite de ce challenge.
Aux dernières nouvelles les contacts ont été fructueux au point que les Israéliens leaders en la matière ont mis leur savoir-faire au service du marché pharmaceutique marocain.
Les émissaires de l’Etat hébreu ont dès le départ émis le souhait d’être partie prenante dans les accords de fabrication des vaccins signés, sous la supervision personnelle de Mohammed VI entre le Royaume, le Chinois Sinopharm et le Suédois Recipharm qui produit le vaccin Moderna.
Acteur incontournable du projet, l’Institut Pasteur de Casablanca, sera chargé aussi bien de l’homologation, de la distribution et du traçage des vaccins produits au Maroc avant leur acheminement au Maroc ou à l’étranger.
D’une manière générale, le pays s’est fixé pour objectif de couvrir 60 % de ses besoins localement et d’attirer de nouveaux investisseurs respectant les bonnes pratiques de fabrication.
Depuis lors, le département de l’industrie avide de transferts de technologies, s’active pour attirer les géants mondiaux du secteur, à grand renfort d’incitations attractives.
>> Lire aussi : Le roi Mohammed VI lance le projet de fabrication du vaccin anti-Covid-19