Brahim Ghali rattrapé par son passé de tortionnaire en Côte d’Ivoire
L’Association sahraouie pour la défense des droits de l'homme (ASADEDH), basée à Barcelone, a déposé officiellement le 25 novembre à Madrid, auprès du tribunal 5 de l'audience nationale une demande pour que Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario, soit présenté devant la justice ivoirienne qui a un accord de coopération judiciaire avec l’Espagne.
Selon l’ASADEDH, Brahim Ghali serait présent les 28, 29, et 30 novembre, en Côte d'Ivoire au sommet de l'Union africaine-Union européenne (UA-UE). Brahim Ghali est poursuivi pour détentions illégales, terrorisme et délit contre l’intégrité physique et la vie des personnes, après une plainte déposée en Espagne par l’ASDEDH, en décembre 2007 sous le Nº 2008/01.
Le secrétaire général du front Polisario fut cité à comparaître pour témoigner devant le juge d’instruction du Tribunal numéro 5 de Madrid. Sur la base de cette plainte ce dernier n’a pas pu participer aux dernières éditions de l’EUCOCO (Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui) organisées à Barcelone et Paris en novembre 2016 et 2017.
L’ASADEDH affirme que si le premier responsable de ces violations, en l’occurrence Brahim Ghali, serait présent les 29 et 30 en Côte d'Ivoire, il serait urgent d’appliquer l’accord de coopération judiciaire entre l’Espagne et la Côte d’Ivoire afin que Ghali soit traduit en justice dans le respect du dit accord.
L’ASADEDH a lancé aussi un appel à toutes les organisations internationales ainsi qu’à toutes les ONG des droits de l’homme pour être solidaire avec les victimes sahraouies dans les camps de Tindouf en Algérie.
Mohamed El Hamraoui