Affaire Yuriy : après la violente agression, 9 mineurs interpellés
Le parquet de Paris a annoncé que neuf mineurs ont été interpellés, ce jeudi 28 janvier matin, dans le cadre de l’enquête sur la violente agression de Yuriy, un collégien de 15 ans, passé à tabac à la mi-janvier à Paris. Selon les dernières informations, l’adolescent était également « connu des services de police » pour des faits de violence.
Les neuf mineurs « ont été placés en garde à vue des chefs de tentative d’assassinat, association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et vol en réunion avec violences », a précisé le parquet de Paris.
Une violente agression
Le 15 janvier, aux alentours de 18h30, sur la dalle Beaugrenelle dans le 15ème arrondissement, Yuriy s’est fait roué de coups par un groupe de dix personnes. La scène a été diffusée sur les réseaux sociaux, dans une vidéo qui dure 25 secondes, filmée a priori depuis un téléphone mobile à partir d’une caméra de vidéoprotection.
On y voit dix silhouettes, portant des capuches et des masques, rouer de coups de poing un jeune garçon recroquevillé au sol. L’une d’elles brandit un objet et le frappe à quatre reprises, au corps et à la tête, avant que la bande prenne la fuite.
L’adolescent fut alors conduit à l’hôpital par les secours, où il a été placé dans un coma artificiel, victime d’un traumatisme crânien et de plusieurs fractures. Le jeune Yuriy a pu sortir du coma samedi.
Yuriy serait « connu des services de police »
L’enquête, ouverte pour « tentative d’homicide volontaire en réunion » doit examiner, entre autres, la piste d’une agression par une bande de jeunes de cités de l’ouest parisien et tenter d’établir l’origine de la rixe et le lien entre les différents protagonistes, selon la même source, information rapportée par Le Monde. D’après une source proche du dossier, le collégien « avait un tournevis dans sa poche » lors de son agression.
Selon les dernières informations du Figaro, l’adolescent était également « connu des services de police » pour des faits de violence, et possèderait un casier judiciaire. Ces éléments orientent ainsi l’enquête vers un règlement de compte entre bandes de jeunes.
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