Ademo, du duo PNL, relaxé des poursuites pour « outrage » et « rébellion »
« Exception de nullité des procès verbaux d’interpellation »
Poursuivi pour « usage de stupéfiant », « outrage » et « rébellion », Tarik Andrieu – de son vrai nom – a finalement été relaxé par le tribunal judiciaire de Paris, retenant une « exception de nullité des procès verbaux d’interpellation ». Durant l’audience, le 14 avril dernier, le parquet de Paris avait requis deux mois de prison ferme, à effectuer sous bracelet électronique, cinq mois de prison avec sursis, et 1.000 euros d’amende contre le mis en cause.
« Il voulait se faire interpeller », a affirmé l’avocat de plusieurs policiers, Me Thibault de Montbrial. Pour ce dernier, les images diffusées sur les réseaux sociaux représentaient une « opération tout bénef ».
Une interpellation « complètement disproportionnée »
Pour l’avocat du rappeur, Me Vincent Brengarth, le groupe PNL (très discret et qui ne s’exprime pas dans les médias), n’a « pas une parole, pas un clip » anti-police. Il assure que son client se serait bien passé de la « publicité » en qualifiant l’interpellation de « complètement disproportionnée ».
De son côté, Ademo a expliqué avoir été « surpris » quand le policier lui a tapé sur l’épaule. Il a soutenu qu’il ne souhaitait pas attirer l’attention mais que les policiers s’étaient montrés violents.
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