Les splendeurs du Maroc s’exposent en Argentine
La Chambre des députés d’Argentine a abrité une exposition de photographies dédiées à la ville bleue de Chefchaouen, réalisées par le photographe Dario Puebla à travers ses pérégrinations au Maroc
« Le Maroc à travers l’objectif » est le thème d’une exposition inaugurée jeudi 11 avril. Pas moins de sept photographes se sont attelés à la tâche pour exposer au public argentin et à travers leurs clichés la beauté du Royaume.
C’est à Buenos Aires que cela se passe. La deuxième exposition intitulée ; « Le Maroc à travers l’objectif » de la caméra est le thème de la deuxième exposition photographique sur le Royaume organisée en moins d’un mois à la capitale argentine. C’est un engouement pour les paysages captivants du Royaume qui se transmet par le biais d’artistes photographes argentins. Pour rappel, fin mars, une première exposition avait célébré la ville bleue de Chefchaouen par le photographe argentin Dario Puebla.
L’exposition a été inaugurée jeudi 11 avril et se poursuit jusqu’au 23 du mois, dans une galerie du centre de la capitale argentine et en présence d’un public nombreux composé, pour le vernissage, notamment de diplomates, d’artistes et d’universitaires.
Pas moins d’une trentaine de clichés réalisés par sept photographes argentins qui ont entrepris des pérégrinations de 15 jours à travers une dizaine de villes marocaines. Les sept artistes ont sillonné les terres marocaines et immortalisé des scènes de vie ordinaire et des paysages envoutants.
Conduits par Gabriel Bernardo Aldazabal, directeur d’une école de photographie qui porte son nom, le groupe de photographes s’est donné pour objectif de dévoiler, à travers ce travail artistique, « l’enchantement du Maroc et de ses gens ».
L’ambassadeur du Royaume en Argentine, Fares Yassir, a tenu à remercier les « sept détectives épris de la photographie » qui exposent aujourd’hui la magie que dégagent la dizaine de villes visitées au Maroc. L’ambassadeur a évoqué l’attrait qu’exerce sur les visiteurs étrangers le dynamisme économique, social et culturel du Maroc, qui « ne laisse personne indifférent », encore moins les journalistes et les photographes.
Des scènes de vie ordinaires
Pour sa part, Aldazabal indique que lui-même et son groupe ont décidé de « faire une immersion » dans la vie quotidienne des gens du Maroc, loin des clichés touristiques.
Dans ce voyage organisé par son école de photographie, ces « sept amoureux des instantanés » ont dit avoir été envahis par les « couleurs, les odeurs et les saveurs » du Maroc. Un territoire riche de son terroir et culture qui offre un cadre idéal pour réaliser des clichés artistiques.
Outre Aldazabal, chef de l’équipe, le groupe est composé des photographes Cecilia Gutiérrez, Veronica Dietz, Fernanda Bustos, Elba Bustos, Mauro Barba et Raul Alvarez.
Bien que l’exposition soit collective, les clichés sélectionnés transmettent « cette sensation, cet impact et cette culture capturés à travers les zooms de nos caméras orientées, chacune, vers un point de vue personnel et différent », ont-ils tenus à souligner. Les clichés immortalisent, entre autres, les ruines romaines de Volubilis, l’envoutant Sahara marocain, ou encore les tanneries de Fès, ainsi que le cérémonial du thé.
En marge de l’exposition, les photographes ont raconté au public leurs expériences et les circonstances des séances de prises des photographies. Ils ont décrit leur émotion, se disant touchés par la bienveillance et le sens de l’hospitalité des gens rencontrés au hasard de leurs randonnées.
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