Arthur obtient l’ouverture d’une enquête pour injures publiques
Arthur a déposé plainte. Il se dit victime de cyberharcèlement après la diffusion d’une vidéo issue de son émission de télévision dans les années 2000.
Les investigations portent sur « des commentaires postés au cours de la campagne en ligne à son encontre », a précisé le ministère public.
La vidéo a d’abord été publiée en décembre par « L’effrontée » sur Instagram. Le média féministe luxembourgeois dénonçait des « comportements sexistes » de l’animateur aux manettes du jeu télévisé « A prendre ou à laisser » sur TF1 dans les années 2000.
On peut notamment y voir Arthur embrasser une candidate par surprise ou dire à l’oreille d’une autre: « J’ai toujours aimé les femmes qui me résistaient » ou « Plus tu me résistes, plus je te dompterai ». Dans la presse, l’animateur avait invoqué « une autre époque ».
Motif discriminatoire en lien avec la religion
Ces extraits ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, entraînant parfois des messages antisémites à l’encontre de l’animateur-producteur. Des messages tels que « le juif ne risque rien en France, il peut tout se permettre ».
Arthur a porté plainte en décembre et le Pôle national de la lutte contre la haine en ligne a ouvert une enquête pour injures publiques aggravées « par un motif discriminatoire en lien avec la religion ».
L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne. Une audience aura lieu le 18 février prochain.
Supprimer les vidéos
Arthur a également porté plainte pour atteinte à la représentation de la personne par montage vidéo. Enfin, il a attaqué au civil pour demander au réseau social X de retirer toutes les vidéos et de fournir des données permettant d’identifier les détenteurs de comptes litigieux.
Le réseau social a déjà supprimé certaines republications de la vidéo. Par ailleurs, l’animateur a aussi assigné le groupe Meta.