Législatives : 51 candidats/militants agressés durant la campagne

 Législatives : 51 candidats/militants agressés durant la campagne

Gabriel Attal et Prisca Thévenot qui a été agressé à Meudon. Crédit photo : Anne RENAUT / AFP

Ils ou elles sont candidats, suppléants ou militants aux législatives. Ils/elles ont été agressés physiquement ces derniers jours avant le second tour des élections.

Gérald Darmanin annonce des chiffres très élevés. Dans un pays au climat politique tendu des législatives que le ministre de l’Intérieur a décrit comme « une France à vif », les forces de l’ordre ont procédé à « plus d’une trentaine d’interpellations » en lien avec ces violences, a ajouté le ministre de l’Intérieur. S’il est encore « un peu tôt pour faire un profil-type » des agresseurs, Gérald Darmanin a évoqué la présence parmi eux de « gens spontanément énervés » ou de « militants politiques d’ultragauche ou d’ultradroite ».

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Collage d’affiches

Une cinquantaine d’agressions physiques, dont au moins trois rien que ces derniers jours. Il y a notamment celle qui a visé la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, et une membre de son équipe lors d’une opération de collage d’affiches électorales, à Meudon (Hauts-de-Seine). Une vingtaine de personnes les prennent à partie. Si la ministre est indemne, ce n’est pas le cas de sa collaboratrice et d’un militant, évacués vers l’hôpital. La candidate à sa réélection dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine annonce déposer plainte. Le parquet de Nanterre ouvre une enquête pour « violences commises en réunion sur un élu public ». Gabriel Attal, lui-même député sortant des Hauts-de-Seine, exprime sur X sa « pleine solidarité ». « La violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie », a ajouté le Premier ministre.

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Résultats respectés « quels qu’ils soient »

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin confirme « redouter des débordements dimanche ». Un total de 30 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés pour que les résultats du second tour du scrutin « soient respectés quels qu’ils soient ».

Chloé Juhel