Pour l’association France Palestine Solidarité, Israël n’a pas sa place aux JO de Paris

 Pour l’association France Palestine Solidarité, Israël n’a pas sa place aux JO de Paris

Thomas SAMSON / AFP

L’association France Palestine Solidarité (AFPS) a adressé une lettre ouverte ce lundi 19 février au président du Comité international olympique et au président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques afin qu’ils reconsidèrent la présence des athlètes israéliens aux prochains Jeux olympiques qui auront lieu à Paris du 26 juillet au 11 août.

 

« Comme d’autres États violant le droit international, l’État d’Israël n’a pas sa place parmi les nations sportives des Jeux de Paris 2024, peut-on lire dans un communiqué de l’AFPS. Comme les athlètes russes et biélorusses, les athlètes israéliens doivent pouvoir y participer, mais uniquement sous bannière neutre », demandent les responsables de cette association de soutien au peuple palestinien.

Une demande que l’AFPS justifie par la brutalité de l’intervention militaire de l’armée israélienne à Gaza et plus généralement par « ses multiples violations du droit international » ainsi que « son acharnement à refuser et empêcher un État palestinien viable ». 

« Imposer cette sanction aujourd’hui sera une contribution importante au respect du droit international pour aller vers une paix juste et durable en assurant la justice et la sécurité à tous. Cela permettra de sortir d’un deux poids deux mesures reproché aux pays occidentaux par une large partie du monde », conclut déterminés les responsables de l’association.

Plus de 29 000 Palestiniens auraient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, selon un décompte rendu public ce lundi par le ministère de la Santé du Hamas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a promis de poursuivre l’offensive jusqu’à la « victoire totale » contre le Hamas. Des propos qui font craindre une possible offensive terrestre de l’armée israélienne dans la ville de Rafah, plus au sud, où s’entassent selon l’ONU 1,4 million de personnes, la plupart des déplacés, contre la frontière fermée avec l’Egypte.

« Vouloir lancer une telle opération, même si des combattants du Hamas s’y trouvent, c’est la certitude d’une catastrophe humanitaire », a affirmé, ce dimanche 18 février, Emmanuel Macron dans les colonnes de L’Humanité.