Le nouveau plan pauvreté du gouvernement
BORIS HORVAT / AFP
Après huit mois de reports, l’exécutif présente aujourd’hui sa nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté, avec ce « Pacte des solidarités ».
Les grands axes en sont déjà connus: prévention de la pauvreté dès l’enfance, retour à l’emploi, lutte contre la grande exclusion et mesures pour que la transition écologique ne pèse pas trop sur les plus démunis. Le gouvernement prévoit également d’autres volets pour lutter contre la stigmatisation des plus pauvres. Il s’agit d’adapter les politiques publiques à certains territoires ruraux ou aux outremers, ou simplifier les relations avec les associations.
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Peu de signaux
Ce rapport devait initialement être présenté en janvier dernier. Quant à l’accueil que lui réservent les associations, il sera dominé par la prudence quant à son contenu. En effet, certaines redoutent un catalogue de mesures déjà connues.
Selon la Fondation Abbé Pierre par exemple, ce rapport est attendu. Mais son attente est nuancée par le fait que « peu de signaux montrent une ambition énorme ».
Lutter contre le « non-recours »
Parmi les mesures déjà annoncées, il y a la création d’un « pass colo » pour les enfants de CM2, l’ouverture des collèges en Rep et Rep+ de 8h à 18h ou encore la création de 200 000 places de crèches d’ici à 2030.
Les « territoires zéro non-recours » pour détecter les usagers qui ne demandent pas de prestations sociales alors qu’ils y ont droit, pourraient également faire partie du pacte. Tout comme le second plan quinquennal « Logement d’abord », dont l’objectif est d’accompagner vers le logement des personnes sans domicile.
La pauvreté touche 9,2 millions de personnes, soit près de 15% de la population française selon l’Insee. Plus d’une personne sur 10 rogne sur le chauffage ou encore l’alimentation, aujourd’hui en France.
