Le Maroc élu vice-président du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO
Le Maroc a été élu, samedi 3 décembre, vice-président du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Cette élection, doublée d’une reconnaissance de l’apport du Maroc dans ce domaine, a eu lieu dans le cadre de la 17è session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, tenue du 28 novembre au 03 décembre à Rabat, sous la présidence du Royaume.
Plusieurs pays ont eu droit à ce titre. Outre le Maroc, la Slovaquie, la Suisse, le Pérou et le Bangladesh ont été également élus au poste de vice-présidents du Comité. Le Comité étant composé de 24 représentants élus parmi les 180 Etats membres de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Le comité a pour fonctions de promouvoir les objectifs de cette convention, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à travers le monde. Il examine également les nouvelles demandes d’inscription sur les listes de l’UNESCO, ainsi que les propositions de programmes ou de projets, en plus de sa responsabilité de fournir une assistance internationale.
L’expertise marocaine au service du patrimoine africain
Ainsi, la convention soutient la protection des connaissances et des expertises nécessaires à la sauvegarde des métiers de l’artisanat, des pratiques culturelles transmises de génération en génération, telles que les traditions orales, les représentations artistiques, les pratiques sociales, les rituels et manifestations festives, et les connaissances et les pratiques liées à la nature et l’univers.
Le Maroc et l’UNESCO ont signé, en outre, le 29 novembre, à Rabat, un accord-cadre de partenariat visant à mettre l’expertise marocaine en matière de protection du patrimoine à la disposition des pays d’Afrique subsaharienne. En vertu de cet accord, paraphé par le ministre de la Jeunesse et de la Culture, Mohammed Mehdi Bensaid, et la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, les deux parties ont convenu d’apporter leurs expertises pour le renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine mondial et de lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Ce partenariat comprend également des spécialistes en lien avec les musées. Objectifs, contribuer à la conservation des collections, à l’établissement d’inventaires et à la promotion du rôle des musées dans le continent africain et pour les sociétés.
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