Festival Migrant’scène : porter un autre regard sur les migrations

 Festival Migrant’scène : porter un autre regard sur les migrations

Festival Migrant’scène – La Cimade présentera une création audio-visuelle intitulée « À l’intérieur c’est l’enfer » : Des témoignages recueillis entre octobre 2020 et novembre 2021, des ancien·ne·s retenu·e·s du CRA du Mesnil-Amelot (77), photographié.e.s par Alessandro Camillo. Crédit photo : La Cimade

Un festival pour changer le regard sur les migrations. C’est l’ambition de Migrant’scène, qui mettra cette année l’accent sur les libertés.

 

Liberté de circuler, liberté de travailler, « Libertés ! Dans l’égalité et la solidarité ». Ce sera le fil conducteur de cette nouvelle édition du festival Migrant’scène. Organisé par la Cimade, association de soutien aux migrants et aux réfugiés, il se tiendra du 12 novembre au 4 décembre, aussi bien en France métropolitaine qu’en Outre-Mer. Le festival se donne deux objectifs majeurs : « bousculer nos représentations sur les personnes étrangères » et « construire un futur garantissant les libertés de toutes et tous ». Ciné-débats, concerts et bien d’autres événements culturels seront proposés pendant quasiment un mois.

Création

A l’occasion de ce festival, la Cimade présentera une création audio-visuelle intitulée « À l’intérieur c’est l’enfer ». Fruit d’une étroite collaboration entre les intervenants de l’association et le photographe Alessandro Camillo, elle sera composée de six portraits photographiques en noir et blanc, de personnes qui ont été enfermées au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot. Accompagnés de témoignages audio. 

Ces clichés permettent de prendre conscience des « conditions sanitaires insalubres du centre de rétention », des « violences physiques et psychologiques subies » et de « lever le voile sur l’ampleur des violations des droits ».

Libertés pour tous

Plus qu’un simple festival, Migrant’scène a l’ambition de montrer la voie vers une autre façon de percevoir les personnes en migration. La secrétaire générale de l’association précise : « À rebours du climat politique et médiatique ambiant, les équipes de La Cimade mobilisent les arts, la culture et les moments de convivialité partagée pour porter haut et fort une autre vision de société : où suspicion, peur de l’autre et restriction des droits des personnes exilées laissent la place à l’affirmation solidaire de libertés qui permettent à toutes et tous d’avoir, tout simplement, une vie meilleure ».

 

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