EPU. Le Maroc présente son rapport national devant le CDH
Une délégation marocaine de haut niveau prendra part au Conseil des droits de l’Homme (CDH) à Genève au dialogue interactif au titre du 4ème cycle du mécanisme de l’Examen périodique universel (EPU).
Conformément aux engagements internationaux du royaume dans le domaine des droits de l’homme, et dans le cadre de son interaction positive avec les mécanismes onusiens des droits de l’homme et de la consolidation des pratiques conventionnelles, le rapport national sera présenté, mardi 8 novembre, devant le CDH, à l’occasion de la 41ème session du groupe de travail du mécanisme de l’EPU.
L’examen du rapport national, qui intervient après l’élection du Maroc pour la 3ème fois en tant que membre du CDH, sera marqué par l’allocution du royaume, ainsi que par la réponse aux questions écrites adressées auparavant par les pays membres et aux préoccupations soulevées lors de la rencontre interactive prévue le 8 novembre, dans la perspective d’adopter les recommandations le vendredi 11 novembre, selon le communiqué.
A rappeler que la Délégation interministérielle aux droits de l’homme avait élaboré le rapport national au titre du 4ème cycle du mécanisme de l’EPU lors de la période allant de juillet 2021 à août 2022, conformément aux orientations onusiennes y afférentes et avait soumis ledit rapport au secrétariat de l’EPU le 3 août 2022.
Les différentes parties concernées au niveau central et régional ont été effectivement associées au processus d’élaboration du rapport national. Le processus de consultations a porté, dans une première étape et sur le plan central, les départements ministériels, les institutions nationales et le pouvoir judiciaire, alors que la seconde étape a connu l’adoption de la même approche dans l’ensemble des régions du royaume, eu égard aux rôles et missions confiés à l’acteur territorial, notamment les collectivités territoriales.
A cet égard, 12 rencontres consultatives ont été organisées avec la participation des collectivités territoriales, des services déconcentrés des départements ministériels, du pouvoir judiciaire, du Conseil national des droits de l’homme et de quelque 634 associations, outre les universités et les médias.
>> A lire aussi : ONU. La collusion du polisario avec l’Iran déstabilise l’Afrique du Nord