Marseille. Les Rencontres à l’échelle prennent date en juin
Le festival vient de tirer le rideau de sa 17e édition qui s’est tenue à Marseille du 8 au 18 juin. Une belle réussite avec des performances aussi variées qu’imprévisibles et un public qui a répondu présent. Une première édition organisée en juin et plus en novembre qui a séduit au point de la pérenniser.
Les initiés avaient pour habitude de retrouver le festival ‘Les rencontres à l’échelle’ en automne dans la cité phocéenne. Désormais ils prendront date en juin après une 17e édition qui a validé l’essai du 8 au 18 juin. Entre la Friche la Belle de Mai, Montévidéo, les cinémas le Gyptis et la Baleine, le Mucem et la Cômerie, le festival s’est étendu dans Marseille pour offrir au plus grand nombre la possibilité d’assister aux spectacles de théâtre, de danse, aux projections cinématographiques, aux concerts….
Tout en gardant l’envie et l’objectif de les rendre accessibles à tous avec des tarifs allant de 3 à 20 euros. Le projet, créé par Bancs Publics, structure résidente à la Friche, donne la part belle au spectacle vivant contemporain en accompagnant et en diffusant les démarches engagées, inclusives et novatrices.
Imaginé depuis Marseille, le festival permet à la création artistique internationale, notamment celle qui émerge des scènes des Suds, de se montrer et d’insuffler un vent nouveau par le biais de résonnances locales qui font travailler l’imaginaire et nous font voyager.
Les rencontres à l’échelle permettent bien souvent de lancer des artistes talentueux inconnus du grand public mais aussi de permettre de venir applaudir des talents confirmés. Par exemple pour cette 17e édition, les spectateurs ont pu voir le film de Samaher Alqadi ‘As I want’ qui a filmé la révolte des femmes égyptiennes, danser sur les sons de Imed Alibi et Khalil Epi, assister à la première création de Hatice Özer
mettant en scène son père musicien, tout en questionnant l’exil, la mémoire et l’héritage, notamment avec ‘Sœurs’ de Marine Bachelot Nguyen, Penda Diouf et Karima El Kharraze.
Ce festival, c’est un grand mélange fait de rencontres qui montre l’étendue et la richesse de la scène contemporaine du pourtour méditerranéen et d’Afrique. Un rendez-vous devenu incontournable qui désormais s’écrira en juin sous le soleil méridional. On a hâte d’être à l’année prochaine.
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