Festival International du Film Oriental de Genève du 13 au 19 juin 2022

 Festival International du Film Oriental de Genève du 13 au 19 juin 2022

Le long métrage «Soula», du réalisateur Salah Issaâd, a déjà remporté le Prix du meilleur long métrage de fiction au 5eme Festival international du film de femmes de Beyrouth, clôturé le samedi 11 mars.

La 17ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG) aura lieu du 13 au 19 juin 2022 dans une dizaine de lieux. Le FIFOG s’est toujours voulu un miroir cinématographique des pays arabes et d’Orient dans leurs interactions avec l’Occident. Pour cette édition, Maroc, Algérie, Tunisie et Égypte sont présents en force.

 

La 17ème édition du FIFOG se veut un hommage à la liberté au féminin. Le Festival se déploie dans une dizaine de lieux à Genève et communes en Suisse. Une cinquantaine de films représentant 20 pays sont au programme.

En harmonie avec le thème de cette édition, le Fifog propose 23 films réalisés par des femmes et 27 autres par des hommes. En proposant les films d’Orient les plus innovants, le cinéma arabe demeure un outil d’exploration des réalisations, rêves et déceptions des pays représentés.

Présidé par la Kosovare Vjosa Berisha, productrice et directrice de festival, le jury de la compétition des longs métrages est composé, entre autres, de la libano-suisse Nada Doumani, directrice de festival, de l’Egyptienne Azza Elhosseiny, directrice de festival, de la Franco-suisse Florence Fernex, réalisatrice, et du Syrien Joud Said, réalisateur.

Le festival débutera lundi 13 juin par un film tunisien, NON.OUI, documentaire de Mahmoud Jemni (2020). Ce film d’ouverture, hors compétition, sera projeté en présence du réalisateur.

Dans la compétition internationale des longs métrages a été sélectionné Une Histoire d’Amour et de Désir de Leyla Bouzid, coproduction tuniso-française de 2021. Cette section propose 10 films de réalisateurs issus de divers pays ; l’Égypte, l’Algérie, l’Albanie, le Maroc, l’Iran, la France et la Tunisie.

Les films sélectionnés sont pour la plupart de réalisatrices et réalisateurs qui explorent des thématiques en lien avec les libertés des femmes dans les sociétés modernes. A l’instar de Habiba, Un Amour au Confinement de Hassan BenJelloun, Maroc, 2022 ; ou encore de Amira de Mohamed Diab, Égypte, 2021.

Dans la compétition des courts-métrages de fiction. Dix films, dont certains sont des coproductions, représentant des pays comme la Chine, la France, Hong-Kong, l’Iran, le Liban et Singapour.

La Résistance et l’Espoir étaient au cœur des deux éditions précédentes. Celle de 2022 met à l’honneur la liberté. Une quarantaine d’invités sont attendus à ce grand rassemblement de cinéastes arabes et orientaux. Au fil des éditions, Fifog est devenu un rendez-vous annuel qui reflète la dynamique des cinéastes arabes.

Programme de la Compétition Internationale des Longs-métrages :

– Amira de Mohamed Diab, Egypte, 98’, 2021
– Argu (Rêve) de Omar Belkacemi, Algérie, 97’, 2021
– Bolero in The Elder’s House de Spartak Pecani, Albanie, 108’, 2019
– Cigare au Miel de Kamir Aïnouz, Algérie, France, Belgique, 100’, 2021
– Gisoum de Navid Behtoei, Iran, 87’, 2021
– Habiba, Un Amour au Confinement de Hassan BenJelloun, Maroc, 90’, 2022
– Le Silence de Sibel de Aly Yeganeh, France, 98’, 2021
– Souad de Ayten Amin, Égypte, 96’, 2020
– Soula de Salah Issaad, Algérie, 92’, 2021
– Une Histoire d’Amour et de Désir de Leyla Bouzid, Tunisie, France, 103’, 2021

-Courts-métrages :


– Baraye Bare Dovom de Leila Akhbari, Iran, 19’, 2021
– Bartier (Echange) de Ziba Karamali & Emad Arad, Iran, 20’, 2021
– Echoes de Julien Kobersy, Liban, 9’, 2021
– Frida de Mohamed Bouhjar, Tunisie, 20’, 2021
– Lili Alone de Zou Jing, Chine, Singapore, 23’, 2021
– Qahwet Ferial de Mohanad Elkashef, Egypte, 15’, 2021
– Le Retour du Passé de Lakhdar Elhamdaoui, Maroc, 17’, 2021
– Roadblock de Dahlia Nemlich, Liban, 16’, 2020
– Salwa de Ines Ben Othman, Tunisie, 19’, 2021
– Wahda Keda de Marwan Nabil, Egypte, 15’, 2020

Alors qu’une grande partie de films portent des noms de femmes, cette nouvelle édition du Fifog se veut le témoin d’une liberté conjuguée au féminin, dans des pays où il est toujours compliqué de la revendiquer. Cette édition est également le porte-voix d’une jeunesse arabe et orientale qui se veut intrépide, passionnée malgré les obstacles et les interdits.

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