Le premier confinement, il y a deux ans …
Place Vendôme, le 18 mars 2020. Emeric Fohlen / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Il y a deux ans jour pour jour, le premier confinement commençait. Chez nous, tout a débuté le 24 janvier 2020. Les trois premiers cas de Covid-19 sont détectés. Le virus est alors perçu comme « une petite grippe ».
En début d’année 2020, le nombre de contaminations ne cesse d’augmenter. Et dans de nombreux pays. Le coronavirus est ensuite déclaré pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé. En France, le chef de l’Etat annonce les premières restrictions. Nous sommes le 12 mars 2020 : les écoles ferment, de la maternelle aux universités. Deux jours plus tard, c’est au tour de « tous les lieux publics non indispensables à la vie du pays » de baisser leurs rideaux. La course au papier toilette et aux pâtes est alors déclarée dans les magasins.
« Nous sommes en guerre »
Puis les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont interdits et les meetings des candidats aux élections municipales sont annulés un à un. Le 2e tour de ce scrutin sera d’ailleurs reporté à la fin du mois de juin. C’est à ce moment-là qu’Emmanuel Macron annonce le premier confinement, sans jamais prononcer le mot lors de son allocution. « Nous sommes en guerre », dit-il alors.
Banalisation de l’épidémie
Deux ans plus tard, il semble que l’on soit revenu à la normal. Mais dans une note publiée lundi, le Conseil scientifique a expliqué qu’il craignait une « banalisation de l’épidémie ». En France, plus de 100 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Les contaminations repartent à la hausse. Olivier Véran, le ministre de la Santé, a tenté de rassurer : « On savait qu’il y avait un risque de rebond (…), la charge hospitalière sera contenue ».
Nombreux foyers
En Chine, les chiffres sont encore plus inquiétants. L’épidémie semble repartir, et ce de façon fulgurante : plus de 5 000 nouveaux cas ont été enregistrés hier en 24 heures. C’est un nouveau record depuis deux ans. La souche Omicron a donné lieu ces derniers mois à de nombreux foyers dans l’ensemble du pays. Depuis quelques jours, des dizaines de millions d’habitants du pays le plus peuplé du monde sont placés en quarantaine à domicile, notamment à Shenzhen.
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