Maghreb. Staffan De Mistura entame sa première visite dans la région
La tournée de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan De Mistura, commence à Rabat, le 12 janvier 2022. FABRICE COFFRINI / AFP
L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, entame une tournée dans la région, mercredi 12 janvier. Une visite qui intervient dans un contexte difficile.
La tournée de Staffan De Mistura commence à Rabat pour une première visite dans la région. L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara devrait rester à Rabat jusqu’à samedi 16 janvier. Il se rendra par la suite dans les camps de réfugiés de Tindouf en Algérie.
Le calendrier de son déplacement n’a pas été dévoilé. Mardi 11 janvier, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a refusé de révéler l’agenda de De Mistura dans la région. « Dès que j’ai quelque chose d’officiel de son bureau (De Mistura), je le partagerai avec vous », a indiqué Stéphane Dujarric.
Selon les observateurs, cette première tournée à partir de Rabat, vise à nouer les contacts avec le Maroc, l’Algérie et le Polisario, conformément avec la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Staffan De Mistura a une feuille de route bien précise conformément à la résolution 2602 et le dernier rapport d’Antonio Guterres. Ce dernier préconise que le nouvel envoyé personnel entamera les discussions avec les parties prenantes du conflit là où le prédécesseur de De Mistura s’était arrêté en 2019.
Le mois de novembre dernier, la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution réaffirmant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain.
La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007.
Le texte invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une « solution politique qui soit mutuellement acceptable ». Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum. Référendum mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies.
