En 2020, la diversité a gagné du terrain à la télé selon le CSA
Les personnages de la série Validé de Canal+. Crédit photo : Canal+
La représentation de la diversité s’améliore à la télévision selon le baromètre annuel du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
Légère amélioration
Suite au visionnage de plus de 2 600 programmes diffusés sur 18 chaînes, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a publié (12 juillet) son rapport annuel au Parlement sur la diversité. Il en ressort qu’en 2020, il y a eu « une relative amélioration de la représentation des personnes perçues comme « non blanches » ».
Leur part est passée à 16 %, soit un point de plus qu’en 2019. Amélioration quantitative mais aussi qualitative puisque les personnes perçues comme non blanches sont plus souvent présentées dans des rôles positifs (36 % des cas) que négatifs (22 %). Pour le CSA, les productions originales françaises comme « Validé » (Canal +) ou encore « Plus belle la vie » (France 3), tiennent un grand rôle dans cette évolution.
Crise sanitaire
Le rapport se penche aussi sur l’influence qu’a eue la crise sanitaire sur la diversité dans les productions audiovisuelles. Le CSA constate que « la présence des femmes est quasi équivalente au cours des deux périodes (39 % en confinement contre 38 % hors confinement). Quant à la présence des personnes handicapées, elle « reste en dessous des 1 % (0,3 % en confinement et 0,6 % hors confinement) », note la même source.
Toutefois, le régulateur de l’audiovisuel français insiste sur le fait que la présence des femmes handicapées et des femmes de plus de 50 ans « doit encore progresser à l’écran ».
Axe d’amélioration
Si la représentation de la diversité s’est légèrement améliorée l’année passée, le CSA indique des axes d’amélioration. Le conseil préconise par exemple l’installation d’un nouvel observatoire « égalité, éducation et cohésion sociale ».
En outre, dans ses actions d’éducation aux médias, le régulateur de l’audiovisuel compte développer la prise en compte de la diversité. Et cela notamment par des « analyses sémiologiques des images et des discours médiatiques » sur les groupes les plus discriminés.
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