Prison ferme pour Brahim Bouhlel et Zbarbooking à Marrakech

 Prison ferme pour Brahim Bouhlel et Zbarbooking à Marrakech

Prison d’Oukacha à Casablanca (crédit photo Fadel Senna/ AFP)

La sentence est tombée contre les protagonistes (Brahim Bouhlel et Zbarbooking) d’une vidéo insultante contre les femmes et enfants du Royaume. L’acteur de la série Validé sur Canal Plus et le snapchatteur sont condamnés à 8 mois et 1 an de prison ferme par les autorités marocaines.

Faire des vidéos sur les réseaux sociaux au Maroc peut avoir des conséquences néfastes. Surtout si celle-ci est jugée insultante ! Ce qui n’était qu’une très mauvaise « blague » a viré au cauchemar pour ses auteurs.

L’acteur de la série Validé sur Canal Plus et humoriste, Brahim Bouhlel restera derrière les barreaux pendant 8 mois. Pour l’influenceur franco-marocain, Zbarbooking, la peine est d’un an de prison ferme. Les autorités poursuivaient ses deux hommes pour « diffusion d’une vidéo d’une personne sans son consentement » et « détournement de mineur ».

L’avocat de la défense, Me Rghioui estime à l’AFP que « le jugement est très dur ! ». Il rappelle qu’ils ont « sincèrement regretté les propos tenus ». Il confirme que la défense va se pourvoir en appel « dés demain ». De son coté, le 3ème protagoniste de l’affaire, Hedi Bouchenafa n’était pas sur le territoire marocain à l’ouverture de l’enquête.

>>Lire aussi : L’acteur Brahim Bouhlel insulte les femmes et enfants marocains

Une vidéo qui déclenche l’ire des marocains

Au départ, tout est parti d’une vidéo devenue virale. Attablés dans un restaurant à Marrakech, les 3 protagonistes se moquent de 3 mineurs. Ils profèrent des insultes tant sur les femmes marocaines que sur ces enfants venus mendier. Très vite, les réseaux sociaux s’indignent. Comprenant leurs bévues, les 3 hommes présentent leurs excuses. Pour eux, ce n’était qu’une vidéo « parodique » et de « mauvais goût ». Cela n’a pas suffi à contenter le procureur du Roi de Marrakech qui procède à leurs détentions provisoires.

Le procès prévu le 14 avril bénéficie d’un report au 21 avril 2021. Les autorités marocaines refusent leurs demandes de libération conditionnelle.

Le dernier protagoniste, Hedi Bouchenafa est en France. En effet, il ferait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires marocaines, selon certaines sources.