L’État verse 4.5 millions d’aide au domaine de Chantilly dans le gouffre

 L’État verse 4.5 millions d’aide au domaine de Chantilly dans le gouffre

Le Domaine de Chantilly, dans l’Oise ©Domaine de Chantilly

Le gouvernement a bien entendu l’appel au secours du Domaine de Chantilly, situé dans l’Oise. Fortement impacté par la crise sanitaire, l’État a mobilisé son plan de relance pour venir en aide à ce château bordé de vastes jardins et une immense forêt, qui est dans une impasse financière.

« Il était indispensable d’aider ce joyau historique et culturel français», déclare Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, tandis que Roselyne Bachelot, ministre de la Culture évoque « un devoir ». Grâce au plan de relance, le domaine de Chantilly, au bord du gouffre, bénéficiera d’une aide de 4.5 millions d’euros,  pour lui permettre de surmonter la crise.

Une perte de 7 millions d’euros

En temps normal, ce sont près de 450.000 visiteurs qui venaient chaque année visiter ce patrimoine culturel, qui abrite la deuxième collection de peintures anciennes après le Louvre. En juillet 2020, son mécène le prince Aga Khan, s’est retiré, après avoir financé les restaurations durant 15 ans, mobilisant près de 70 millions d’euros. Avec la pandémie, la fréquentation du Domaine a chuté de moitié en 2020 et a accusé une perte de 7 millions d’euros.

Un appel au secours entendu

En début d’année 2021, Xavier Darcos, Chancelier de l’Institut français s’est attaché à convaincre l’État et la région Hauts de France d’aider le domaine. L’appel a vraisemblablement été entendu. Le Chancelier a tenu à exprimer « sa pleine gratitude au président de la République qui a entendu favorablement notre appel ». Les remerciements concernent aussi le « Premier ministre qui a arbitré les sommes attribuées, au ministre de l’Économie Bruno Le Maire, dont l’implication personnelle a été déterminante dans ce dossier, ainsi qu’à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot», avant d’ajouter qu’ : « Enfin, ce dossier a bénéficié de l’appui et du soutien constant d’Éric Woerth, président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, député de l’Oise, je le remercie chaleureusement. »

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