AstraZeneca : La France décide à son tour de suspendre le vaccin

 AstraZeneca : La France décide à son tour de suspendre le vaccin

Suite à une décision du président Emmanuel Macron qui vient de tomber, la France suspend l’utilisation du vaccin AstraZeneca, laboratoire pharmaceutique anglo-suédois. L’Allemagne et l’Italie l’ont annoncé quelques heures plus tôt dans la journée du 15 mars, emboîtant le pas à 6 autres pays. 

D’après l’AFP, Emmanuel Macron a fait cette annonce à titre préventif, après le signalement de quelques cas d’effets secondaires, en attendant un avis de l’autorité européenne du médicament qui sera arrêté ce mardi. Le président de la République a déclaré « espérer reprendre vite » la vaccination avec ce produit « si l’avis de l’autorité européenne le permet ». 

La première alerte est venue du Danemark et de la Norvège, qui ont fait état de formation de caillots sanguins chez des adultes vaccinés. Mais le lien entre ces cas d’embolies et le vaccin AstraZeneca n’est pas avéré à ce stade. D’autres pays ont suspendu ce vaccin en attendant les conclusions des investigations en cours. Il s’agit du Danemark, de la Norvège, des Pays-Bas, de l’Irlande, de l’Islande et de la Bulgarie. 

Dimanche dernier, le laboratoire AstraZeneca a publié un communiqué indiquant qu’un « examen attentif de toutes les données de sécurité disponibles sur plus de 17 millions de personnes vaccinées dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, n’a apporté aucune preuve d’un risque accru d’embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde ou thrombocytopénie dans aucun groupe d’âge, de genre, de lot ou de pays particuliers ». 

Dans ce même communiqué, le médecin-chef du laboratoire, Dr Ann Taylor, a précisé que sur « les 17 millions de personnes vaccinées par leur sérum, le nombre de cas de caillots sanguins signalés dans ce groupe est inférieur aux centaines de cas auxquels on pourrait s’attendre dans la population générale ». 

Les décideurs politiques européens doivent attendre avec impatience le verdict de l’autorité européenne du médicament, tout en sachant que le laboratoire AstraZeneca a d’ores et déjà annoncé qu’il ne pourra pas honorer l’échéancier des livraisons du vaccin au profit de l’UE, compte tenu de la saturation de ses capacités de production. 

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