« Roméo et Juliette » un spectacle de danse et des défis
A l’occasion de la Saint-Valentin, l’Opéra de Tunis a accueilli dimanche 14 février, le spectacle chorégraphique tuniso-italien « Roméo et Juliette ».
Pour célébrer la Saint-Valentin, l’Opéra de Tunis a invité le public à découvrir à la cité de la Culture un spectacle chorégraphique, « Roméo et Juliette ».
Après la mise à l’arrêt des manifestations culturelles en Tunisie, le Théâtre de l’Opéra de Tunis reprend du service, en respect des mesures sanitaires en vigueur. Dans une salle de 1800 places, seules près de 400 personnes ont eu « le privilège » d’assister à la pièce qui s’est produite dans le complexe culturel situé au cœur de la capitale.
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Un spectacle de danse produit par le Ballet et Arts chorégraphiques de l’Opéra de Tunis et conçu par le chorégraphe italien Luca Bruni. La scénographie est signée par Mario Ferrari. Quant à la musique, c’est l’œuvre du compositeur russe Sergi Prokofiev. Les danseurs de la compagnie de l’Opéra de Tunis tiennent la vedette.
Comment monter un spectacle en pleine pandémie ?
Malek Sebaï, directrice artistique du ballet de l’Opéra, présente ce travail comme étant celui de tous les défis. L’œuvre est montée avant la propagation de l’épidémie du Covid-19. Mais les répétitions ont dû s’arrêter et reprendre plusieurs fois. Par ailleurs, les danseurs non formés dans les écoles de danse classique ont dû s’adapter avec de nouvelles expressions de leurs corps. C’est l’autre défi relevé par le chorégraphe Luca Bruni qui, lui, vient du monde académique.
Comment monter un spectacle en pleine pandémie et avec toutes les restrictions sanitaires imposées ? La nouvelle directrice artistique du ballet de l’Opéra de Tunis, Malek Sebaï, qui a pris » le train en marche » a dû s’investir totalement. C’est également le cas pour les danseurs et le chorégraphe. Un combat de tous les jours étalé sur plusieurs mois. Luca Bruni a dû rentrer en Italie suite au confinement décrété en Tunisie et y revenir après sa levée. Un concours d’efforts qui a fini donc par porter ses fruits. Le spectacle a célébré à sa manière la fête de la Saint-valentin. La Tunisie reste l’un des rares pays au monde à maintenir quelques spectacles, malgré des mesures sanitaires strictes et un couvre-feu prolongé jusqu’au mois de mars.