Le ministre de la Santé Olivier Véran se vaccine devant les caméras

 Le ministre de la Santé Olivier Véran se vaccine devant les caméras

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, reçoit sa première dose du vaccin AstraZeneca ce lundi 8 février au centre hospitalier de Melun. Thomas Samson/Pool via REUTERS

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a reçu ce lundi 8 février une première dose du vaccin AstraZeneca, en sa qualité de neurologue de formation. Ce produit doit notamment servir à vacciner la totalité des soignants.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a reçu ce lundi devant les caméras une première dose du vaccin AstraZeneca, au centre hospitalier de Melun. Homologué la semaine dernière par les autorités sanitaires, ce produit doit servir notamment à vacciner la totalité des soignants, y compris ceux qui sont âgés de moins de 50 ans. Olivier Véran est neurologue de formation.

« J’invite l’ensemble des soignants à se faire vacciner, dans leurs hôpitaux, les centres de ville, toutes les structures à leur disposition, pour pouvoir se protéger au plus vite », a déclaré un peu plus tard le ministre devant la presse.

Alors que les autorités sanitaires d’Afrique du Sud ont suspendu dimanche la campagne de vaccination avec AstraZeneca, le ministre a été interrogé à propos du produit, lequel a souligné que ce variant était très peu présent sur le territoire français. « Je continue de recommander la vaccination par le vaccin AstraZeneca, qui protège contre 99 % des virus qui circulent sur notre territoire », a-t-il assuré.

Olivier Véran a précisé que la France avait reçu « 270.000 doses samedi », les premières injections ayant eu lieu dès ce week-end. « Dans deux jours, nous recevrons 300.000 doses supplémentaires, et encore des centaines de milliers de doses, qui arriveront tout au long du mois de février », a-t-il ajouté. « A partir de maintenant, il va falloir que ça dépote », a estimé le ministre, espérant pouvoir, « dans les quinze jours, vacciner l’ensemble des soignants, pompiers et aides à domicile ».

Le ministre de la Santé a affirmé qu’il reviendrait au centre hospitalier de Melun dans neuf à douze semaines, afin de recevoir sa deuxième injection.

Avec AFP

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