A l’occasion des Printemps arabes l’IMA publie son 2è numéro de la collection « Araborama »

 A l’occasion des Printemps arabes l’IMA publie son 2è numéro de la collection « Araborama »

Deux ans après l’arrêt de sa revue « Qantara », l’IMA renoue avec la tradition des périodiques. La nouvelle revue s’intitule Araborama

L’IMA célèbre les révolutions arabes avec un collectif de témoins privilégiés. Un 2ème numéro de la revue Araborama, intitulé « Il était une fois… les révolutions arabes ».

Pour fêter le 10è anniversaire des révolutions arabes, un aréopage d’écrivains, d’artistes, d’intellectuels et de journalistes se souviennent et racontent les révolutions telles qu’ils les ont perçues. Des premières étincelles, passant par les promesses pour aboutir assez souvent aux cinglantes déceptions. C’est la Tunisie qui avait ouvert la marche, un certain 17 décembre 2010. Depuis, le désir de liberté a essaimé dans la région.

Une décennie s’est écoulée et plusieurs bouleversements politiques et socioéconomiques ont transformé peut-être à jamais la région. Et autant de récits marqués par des moments forts, des désillusions aussi. Plus tragique encore, par des guerres avec ses lots de victimes, de réfugiés, de déplacés. Des ambitions sont laminées, des voix réduites au silence, et, malgré tout, des espoirs sont encore vivaces.

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Les révolutions arabes sont également des slogans devenus célèbres. Un lexique spécifique alimenté par des formules, des revendications, dont notamment « Dégage », scandé d’une seule voix par les Tunisiens, ou encore « A bas le système » par les Égyptiens.

Plus qu’une revue, c’est un manuel d’histoire

Deux ans après l’arrêt de sa revue « Qantara », l’IMA renoue avec la tradition des périodiques. Le premier numéro de la nouvelle collection Araborama est lancé en janvier 2020.

Dans le même esprit, le deuxième volume réunit un collectif qui raconte les mondes arabes dans leur pluralité, qui analyse la nature et l’impact des soulèvements variant d’un pays à l’autre. Il s’agit d’un recueil de proses et de poésies, d’analyses, de témoignages, d’entretiens, d’enquêtes et d’illustrations. Des femmes et des hommes de tous bords y ont pris part, dont nous citons l’écrivaine Algérienne Kaouther Adimi, la sociologue d’origine Irakienne Zahra Ali, l’écrivain Égyptien Alaa El Aswany, la diplomate Palestinienne Leïla Shahid, l’écrivaine et journaliste Franco-marocaine Zakya Daoud, l’universitaire et sociologue Tunisienne Abir Krefa et  l’écrivain et cinéaste Marocain Abdellah Taïa.

Le 2ème volume de « Araborama » publié en coédition avec du Seuil, sera en librairie le 7 janvier 2021. Plus qu’une revue, c’est un manuel d’histoire.