Une journée internationale pour les migrants

 Une journée internationale pour les migrants

Des réfugiés afghans débarquant sur l’île grecque de Lesbos le 28 février 2020. ARIS MESSINIS / AFP

Le 18 décembre, c’est la journée internationale des migrants. L’occasion, dans le monde entier, de réaffirmer et de promouvoir les droits de ces personnes.

Sensibiliser

80 millions de déplacés, dont 30 à 40 millions d’enfants. Ce chiffre a doublé en 10 ans. Les causes en sont multiples : persécutions, conflits, violations des droits humains, misère et faim, changement climatique.

En 2000, l’ONU a arrêté la date du 18 décembre pour tenter de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à la contribution des migrants dans les domaines économiques, culturel et social.

La date correspond à l’adoption d’une convention par l’Assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 1990. Le texte est resté inapplicable faute de ratifications suffisantes.

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Une convention internationale que la France n’a toujours pas ratifiée…

La convention est entrée en vigueur le 1er juillet 2003. Depuis, la France, ses partenaires européens et la plupart des pays d’immigration de la planète éludent la ratification.

Cette convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille concerne tous les migrants qui vont exercer, exercent et ont exercé un travail pendant le processus de migration. Pour tous, avec ou sans papiers, des droits fondamentaux sont réaffirmés en considérant la situation de vulnérabilité dans laquelle ils se trouvent.

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Déshumanisation des personnes étrangères

A l’occasion de cette journée internationale des migrants, de nombreuses associations dénoncent « les politiques migratoires européennes de plus en plus meurtrières ». Et exigent des alternatives « pour un accueil digne des personnes migrantes, pour la liberté de circulation et d’installation ».

Aujourd’hui, la FASTI, la Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s, lance une campagne nationale pour l’abrogation du Code des personnes étrangères : le CESEDA. Celui-ci organise le tri, la hiérarchisation et la déshumanisation des personnes étrangères. Ce Code a des impacts matériels, sociaux et sanitaires considérables sur les personnes, dénonce la fédération.

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