L’Algérie reconfine plusieurs communes de la région de Sétif

 L’Algérie reconfine plusieurs communes de la région de Sétif

La recrudescence des cas de contamination au covid-19 oblige les autorités à un reconfinement partiel de la région de Sétif

Les autorités algériennes ont annoncé le reconfinement de 18 communes de la wilaya de Sétif, proche de la frontière tunisienne. La deuxième préfecture la plus peuplée du pays est l’une des plus touchées par le nouveau coronavirus.

La préfecture de Sétif est la troisième la plus touchée du pays, après celles de Blida et d’Alger. Un confinement partiel « sera imposé à compter de mercredi, de 13 heures à 5 heures (12H00-04H00 GMT) » dans 18 communes de la wilaya de Sétif. Une décision censée empêcher la propagation du coronavirus, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Ce reconfinement local, qui touche 18 des 60 municipalités de cette préfecture, devrait durer au moins 15 jours.

Un mois après les premières mesures de déconfinement, l’Algérie – le pays du Maghreb le plus affecté par le virus – enregistre une multiplication des foyers d’infection. La situation est la plus alarmante dans l’est du pays, frontalier de la Tunisie où de nombreux Algériens passent habituellement leurs vacances d’été.

La décision de Tunis de rouvrir de ses frontières avec ses voisins maghrébins, avait d’ailleurs suscité de nombreuses critiques dans le pays. L’Algérie a de son côté reconduit la fermeture des toutes ses frontières fin juin devant la multiplication des cas locaux.

 

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Pas de vacances en Tunisie pour les Algériens

Le Comité scientifique de suivi de la pandémie a annoncé lundi un nouveau record de contaminations en 24 heures (+463). Au total, plus de 16 400 cas de Covid-19 ont été officiellement déclarés sur le sol algérien. La pandémie a tué 959 personnes depuis l’enregistrement du premier cas en février. Une situation imputable, selon les autorités, au « relâchement » de la population et au « non-respect » des règles de prévention et de protection.

Fin juin, le gouvernement avait avisé les autorités locales de procéder au « confinement ciblé » des localités en proie à une recrudescence des contaminations. Le gouvernement a également exhorté les autorités locales et les services de sécurité à « appliquer, avec toute la rigueur et la fermeté nécessaires » les sanctions prévues par la loi. Le port du masque sanitaire est obligatoire depuis le 24 mai, sous peine de fortes amendes.