France. Les 50 ans des Accords d’Evian dans l’anonymat


Alors qu’en Algérie, plusieurs cérémonies commémoratives ont eu lieu hier lundi, rien d’officiel n’a eu lieu en France. Gérard Longuet a justifié cette absence par le fait que les Accords d’Evian avaient entraîné leur lot de « souffrances ». De nombreuses associations de rapatriés et de harkis étaient favorables à cette non-célébration.


« Il est réconfortant que l’État précise que la date du 19 mars, pour des centaines de milliers d’hommes et de femmes, a marqué le début des plus grandes souffrances », a estimé Denis Fadda, président du Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R).