Le Maroc et la Russie scellent un « Partenariat stratégique approfondi »

 Le Maroc et la Russie scellent un « Partenariat stratégique approfondi »

Le roi du Maroc Mohammed VI et le président Vladimir Poutine au Kremlin


 


Le Maroc et la Russie  ont  annoncé un "Partenariat stratégique approfondi", à l'occasion de la visite du roi Mohammed VI en Fédération de Russie. Les accords conclus vont porter le partenariat stratégique, mis en œuvre depuis 2002, à un niveau encore plus élevé. Sur le volet politique, la Russie a affirmé qu’elle tenait "dûment compte" de la position du Maroc concernant la question du Sahara, rejetant toute sortie des paramètres définis par le Conseil de sécurité des Nations unies.


 


Dans la déclaration sur le partenariat stratégique approfondi entre les deux pays, rendue publique mardi à Moscou, la Russie et le Maroc ont saisi cette occasion pour se prononcer contre toute sortie des paramètres déjà définis dans les résolutions actuelles du Conseil de sécurité de l’ONU pour la recherche d’une solution à cette question. "La Fédération de Russie et le Royaume du Maroc, ne soutiennent aucune tentation d’accélération ou de précipitation dans la conduite du processus politique, ni aucune sortie des paramètres déjà définis dans les résolutions actuelles du Conseil de sécurité", ajoute la déclaration.


La Russie a exprimé aussi son soutien aux efforts du Conseil de sécurité et de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU en vue de parvenir à une solution politique, mutuellement acceptable, à la question du Sahara, "dans l’intérêt des populations et conformément aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies". Moscou a également "pris note" des projets socio-économiques lancés par le Maroc dans les provinces du Sud visant le développement de cette région et l’amélioration des conditions de vie de sa population.


La position de la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, intervient au moment où le Maroc a décidé, mardi 15 mars, une  réduction significative d’une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la MINURSO, l’annulation de la contribution volontaire qu’accorde le Maroc au fonctionnement de la MINURSO ainsi que l’examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les opérations de maintien de la paix, suite aux dernières déclarations du SG de l’ONU  lors de sa visite dans les camps de Tindouf.


Mohamed El Hamraoui