La chasse à la chicha continue
Comme le maire de Carros avant lui, l’édile d’Antibes vient d’interdire l’usage de la chicha dans certains lieux publics pour des raisons de santé publique.
Après l’interdiction de fumer dans certains lieux publics, Jean Leonetti, le maire d’Antibes vient de prendre un arrêté pour interdire de fumer la chicha, notamment à proximité des plages. « L’utilisation et la consommation de substances inhalées par dispositifs de type pipe à eau, narguilé et chicha sont interdites dans les espaces publics à usage collectif constitués par les plages publiques concédées de la ville ».
Deuxième commune du département à prendre cette initiative en moins de deux mois, après Carros, Antibes se targue de le faire pour le bien de ses citoyens, « nous avons interdit la cigarette dans certains lieux publics, il est évident d’en faire autant avec la chicha. Elle a une toxicité encore plus importante. Et pollue aussi beaucoup plus ».
Un discours cohérent selon l’Atlas du tabac, créé en mars lors de la conférence mondiale sur le tabac qui affirme qu’ « une simple bouffée de narguilé est presque égale au volume de fumée inhalé avec une cigarette ».
Comme à Carros cette interdiction pose aussi la question du public visé, surtout en plein mois de ramadan. Des jeunes, de toutes origines, qui se regroupent sur des bancs publics pour fumer la chicha, ça ne plait pas à tout le monde, surtout aux abords des zones touristiques.
Jonathan Ardines