L’entraîneur des Fennecs remercié !
Violemment contesté par ses joueurs, le technicien serbe Milovan Rajevac a jeté aujourd’hui le tablier en résiliant à l’amiable le contrat le liant à la fédération algérienne de football (FAF).
Le nul concédé dimanche à domicile, au stade Mustapha Tchaker de Blida, face aux Lions indomptables du Cameroun, dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du monde de 2018, a été fatal pour l’entraîneur Milovan Rajevac. Il vient de se voir signifier la porte de sortie, moins de quatre mois seulement après avoir pris en main la sélection algérienne.
En effet, à l’issue de la réunion qui a regroupé aujourd’hui au Centre de Sidi Moussa le technicien serbe avec le président de la fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, il a été décidé de résilier à l’amiable le contrat de ce dernier, rapporte le site du journal arabophone Ennahar.
C’est à l’entraîneur adjoint des Verts, Nabil Neguiz, qu’a échu la très délicate mission de driver les Fennecs, lors de la prochaine journée des éliminatoires pour la Coupe du monde, contre les Super Eagles, le 12 novembre prochain à Oyo au Nigéria. Un autre sélectionneur sera désigné juste après pour mieux préparer la Can qui se jouera début 2017 au Gabon.
D’ores et déjà, le nom du français Roland Courbis circule comme potentiel successeur de Milovan Rajevac même si le concerné a assuré que ce n’est pas encore le cas. « Je suis habitue à ce que mon nom circule dans les clubs et sélections où ça bouge » a-t-il écrit sur son compte twitter, avant d’ajouter : « je ne change pas ma position je suis déjà très content qu’on pense à moi mais je ne peux en dire plus, car je n’ai rien de plus à dire et personne ne m’a appelé ».
Habitués à se défaire facilement et souvent avec des scores fleuves de leurs adversaires dans leur antre blidéen, certains cadres ont très mal digéré le nul face à la sélection camerounaise et en ont fait porter le chapeau au technicien serbe. Mieux encore, les joueurs se sont réunis au centre de Sidi Moussa pour exiger la tête de M. Rajevac.
Désormais c’est chose faite. Et la balle est dans leur camp pour prouver que l’"échec" à domicile face au Cameroun n’est qu’un accident de parcours.
Yacine Ouchikh