À l’initiative du roi Mohammed VI un sommet de l’action africaine en marge de la COP22

 À l’initiative du roi Mohammed VI  un sommet de l’action africaine en marge de la COP22

Mohammed VI (6ème G) aux côtés de dirigeants africains lors du Sommet de l’action africaine

Une trentaine de chefs d’Etat africains ont participé, mercredi 16 novembre, à un sommet à Marrakech, en marge de la COP22, à l’initiative du roi Mohammed VI pour défendre les intérêts de l’Afrique face au réchauffement climatique.


Ce sommet de "l'action africaine" se tient au moment où  la 22e conférence sur le climat bat son plein. L’objectif est  de  donner une nouvelle impulsion à la lutte contre le réchauffement et à la "construction d'un modèle de développement durable" sur le continent.


Pour le roi Mohammed VI, qui a accueilli mardi à Marrakech près de 180 chefs d'Etat et ministres, la COP22 est un tournant décisif dans le processus de mise en œuvre de l'accord historique de Paris sur le climat signé l'an dernier.


Le souverain a fixé dans son allocution d’ouverture quatre objectifs impératifs pour le continent :  déterminer les mesures d'accès aux financements nécessaires, afin d’organiser les efforts d’adaptation du continent ;  identifier les mécanismes à mettre en place visant à soutenir la mise en œuvre de programmes phares ;  renforcer les capacités institutionnelles de l'Afrique; et enfin saisir les opportunités et étudier les implications qu’offre un développement sobre en carbone, dans les domaines de l'énergie, de l'innovation technologique, ou encore, des métiers verts.


Les pays du Sud qui sont  particulièrement exposés au réchauffement climatique,  espèrent  de ce sommet de « l’action africaine » pouvoir bénéficier d'un soutien financier et technique urgent pour renforcer leurs capacités et s'adapter aux changements climatiques. Ces mêmes pays aspirent à obtenir des pays avancés qu'ils honorent leur promesse de mobiliser cent milliards de dollars d'ici à 2020, au bénéfice des pays en voie de développement, a prévenu le souverain.


Le sommet a été aussi, une opportunité pour les pays africains de coordonner leurs actions et de parler d'une seule voix pour défendre leurs positions. 


Mohamed El Hamraoui