Neuf pays se retirent du 4e sommet arabo-africain à cause du Polisario

 Neuf pays se retirent du 4e sommet arabo-africain à cause du Polisario


Le Maroc et huit autres pays arabes : l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahrein, le Qatar, le Sultanat d’Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie, se sont retirés du 4ème sommet arabo-africain qui se tient en Guinée équatoriale, à cause de la présence de l’emblème du Polisario dans les salles de réunion.


Le Maroc et les huit pays arabes ont été contraints de se retirer du sommet pour ne pas cautionner le non respect des principes de l’action arabo-africaine et ne pas être comptable devant l’histoire du renoncement aux acquis communs, souligne le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC) dans un communiqué, précisant que la participation aux activités organisées par les deux parties, en tant que l’un des principes inhérents au respect de l’unité territoriale des Etats, doit se limiter aux seuls pays membres de l’ONU, chose qui n’a pas été respectée à travers « la présence de l’emblème d’une entité fantoche aux salles de réunion ».


La plupart des pays ont soutenu cette position claire et conforme aux principes du droit international, dont en premier lieu le respect de la souveraineté des Etats et de leur unité territoriale, a ajouté la même source.


Les  pays arabes qui ont annoncé leur retrait du sommet dont le Maroc, ont  annoncé qu’ils demeurent totalement conscients de l’importance du partenariat arabo-africain, des enjeux qu’il représente pour le renforcement de la place de ces deux groupements et de leur rôle dans l’instauration de la paix et de la stabilité dans le monde et pour répondre aux aspirations des peuples au développement et à la préservation de la dignité du citoyen arabe et africain tout en respectant la souveraineté des Etats, leur unité territoriale et leur traitement sur le même pied d’égalité.


Ce retrait des pays arabes risque de bloquer le sommet car l’enjeu est de taille. Lors de la précédente édition en 2013 qui se tenait au Koweït, les Etats du Golfe avaient promis à l'Afrique un milliard de dollars d'ici 2018 dans le cadre du Fonds koweïtien de développement économique.


Mohamed El Hamraoui