Démission de Georges Leekens à la tête des Verts
Illusions perdues pour les Algériens! Partis au Gabon dans la peau d’archi-favoris pour remporter l’édition 2017 de la CAN, les Verts sont rentrés trop prématurément chez eux, n’ayant même pas pu dépasser le premier. Pis, ils étaient incapables de gagner le moindre match, en se faisant même accrocher par la modeste équipe du Zimbabwe. Première conséquence de cette bérézina : la démission du sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, Georges Leekens.
« Au lendemain de l’élimination prématurée de l’équipe nationale dès le premier tour de la CAN 2017, M. Georges Leekens a démissionné de son poste de sélectionneur national », a annoncé aujourd’hui la Fédération algérienne de Football(FAF) sur son site.
Pour sa part, le technicien belge a déclaré au site de la FAF toujours : « vu la pression qui est exercée sur la fédération et l’équipe nationale, j’ai préféré arrêter mon contrat par amitié au président de la FAF qui mérite le respect ». Et d’ajouter : « Pour le bien de tous, je préfère donc partir même si je le fais avec un pincement au cœur en souhaitant toute la réussite du monde à l’équipe nationale ».
Ainsi donc, le désormais ex-coach des Fennecs a payé les pots cassés d’une déconfiture dont il n’a pas l’entière responsabilité puisqu’il n’a pris les rênes de l’équipe d’Algérie, au creux de la vague depuis quelques temps déjà, depuis à peine trois mois, en succédant au serbe Milovan Rajevac qui, lui, a été remercié au bout 5 mois d’activité.
Pour beaucoup d’Algériens, la source du mal qui range les Verts a pour nom Mohamed Raouraoua dont bon nombre de supporters, très déçus par la terne prestation des "Guerriers du Désert" en terre gabonaise, ont réclamé le départ. Le fera-t-il ? Peu probable sauf si les dirigeants du pays le somment de rendre le tablier, au cas où la démission-limogeage de Leekens n’a pas réussi à calmer la colère de la rue.
Yacine Ouchikh