Un après-midi contre les violences faites aux femmes

 Un après-midi contre les violences faites aux femmes

Le film Fleur du désert


Un écrivain, une réalisatrice et une présidente d’association. Trois femmes se mobilisent le 25 mars pour évoquer la douloureuse question des violences faites aux femmes. Une conférence-débat ouverte à tous à Choisy-le-Roi.

 


Il n’y a pas que le 8 mars pour se mobiliser contre les violences faites aux femmes. La preuve avec l’association Liberté d’agir scolaire qui organise une conférence-débat le 25 mars à 14h à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne. Le film de Sherry Hormann « Fleur du désert » sera projeté. Il raconte l’histoire du combat d’une jeune femme somalienne, qui fuit sa famille pour échapper à son mariage forcé. Après des années de galère, l’héroïne sera repérée avant de devenir un grand mannequin international.


A l’occasion de cette conférence-débat, sera également présente Diaryatou Bah, auteur du livre « On a volé mon enfance ». Cet ouvrage autobiographique fait écho au film qui sera projeté puisqu’il retrace la lutte d'une jeune Guinéenne pour sa survie et son identité. A l'âge de quatorze ans, Diaryatou a été mariée de force.



Image de la femme




Au préalable de cette conférence-débat, l’association LAS a lancé un appel contre certains rappeurs « qui dégradent depuis plusieurs années l'image de la femme ». Sur le terrain, Mariam Touré, la présidente et fondatrice de l’association Liberté d’agir scolaire (LAS), constate « la normalisation des tensions entre filles et garçons », et estime que « les rappeurs qui véhiculent ces comportements portent leur part de responsabilité ».



Ecouter les jeunes



Leur objectif est, depuis 6 ans, de lutter contre toutes formes de violence à l’école et notamment de penser une meilleure orientation des élèves. « Liberté d’agir scolaire » est une structure qui intervient dans les collèges et lycées, ainsi que dans les centres sociaux et foyers jeunes travailleurs, pour « écouter les jeunes, leur expliquer que nous ne voulons pas leur imposer une filière d’orientation. Notre axe de travail repose sur le fait de pousser avant tout les élèves à la réussite », explique Mariam Touré. 


Chloé Juhel