Rencontre – Mohammed VI chez Hollande

Une rencontre au sommet est programmée ce mardi 2 mai au siège de la présidence française, entre le roi Mohammed VI et le président François Hollande. 

Même si le site de l’Elysée, n’évoque pas la rencontre, et fait plutôt état des entretiens avec M. Antoni Marti Petit, Chef du gouvernement de la Principauté d’Andorre, et de discussions avec M. Michel Sapin, ministre de l’Economie et des Finances, des sources diplomatiques françaises nous ont bien confirmé la programmation d’un déjeuner offert par le président français en l'honneur du souverain.

Un entretien est prévu ce mardi après-midi à l'Elysée, entre le roi Mohammed VI qui est à Paris depuis dimanche dernier et le président François Hollande. Si l'objet de l’entretien n'a pas été précisé, il faut souligner que la rencontre a lieu au lendemain du succès diplomatique éclatant enregistré par le royaume sur le dossier du Sahara à l’Onu.

Alors que le Maroc conforté dans son droit a été satisfait de l'adoption de la résolution 2351 sur le Sahara, la France s'est , pour sa part, félicitée, mardi au siège de l’Onu à New York, de la « dynamique positive » et du « nouvel élan » qui imprime le dossier du Sahara à la faveur des « actions positives » récentes, appelant à un « retrait complet » de la zone de Guerguerat afin de pouvoir avancer sur le processus politique.

« Nous avons constaté un nouvel élan, et une dynamique positive qui se profilent, ainsi que des actions positives qui ont été prises, et qui permettent de nourrir ce nouvel élan », avait notamment déclaré à la presse l’ambassadeur de France à l’Onu, François Delattre, peu avant des consultations à huis clos du Conseil des sécurité sur la Minurso.

Si cet entretien intervient alors que le président socialiste, François Hollande, s'apprête à quitter l'Elysée, au bout de cinq années de présidence à la tête de l'Etat français, le déjeuner qui devrait réunir des personnalités françaises et marocaines, dont le chef de la diplomatie Jean-Marc Ayraut et son homologue Nasser Bourita, en plus de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de Audrey Azoulay, ministre de la Culture, entre autres, montre que les relations entre le royaume et l’hexagone vont au delà des contingences de la politique interne de la France.

Aziz Cherkaoui