Timitar 2017 : Diversité et la richesse musicale à l’honneur
Agadir a donné mercredi soir le coup d’envoi du festival « Timitar, signes et cultures ». Le public a s’est pressé en nombre devant les différentes scènes sur lesquelles se produisaient quelques-uns des meilleurs artistes d’Afrique, d’Orient et du monde entier. À l’image de la première soirée, le programme de cette 14e édition s’annonce riche en couleurs et en émotion.
Éclectisme et qualité : tels semblent avoir été les maitres mots des organisateurs pour composer le programme de Timitar 2017. La Place Al Amal a vibré aux sonorités mêlant modernité et tradition de Mashrou’ Leila. Le groupe libanais de rock alternatif, qui est en train de se tailler une place parmi les grands, a fait du mélange entre musiques d’orient et d’occident une véritable marque de fabrique plébiscitée partout dans le monde ces dernières années.
Le patrimoine était aussi à l’honneur, puisqu’avant les jeunes libanais, qui étaient récemment à Tunis, c’est Raïs Hassan Arsmouk, qui a ravi la foule. L’icône de la chanson amazighe aux 120 chansons ne pouvait décliner l’invitation à se produire devant les Gadiris. Oumou Sangaré s’est chargé de soirée de la Place Al Amal tout en rythme. La Malienne, surnommée la « Tina Turner africaine », est non seulement une chanteuse de talent, mais aussi une femme engagée sur plusieurs fronts dans son pays.
Toutes les musiques du monde
Les femmes étaient à l’honneur au Théâtre de Verdure. Après une entrée en matière assurée par Génération Taragalte, groupe de musiciens nomades marocains, le public a pu écouter les prestations de la Cap verdienne, Elida Almeida et du collectif Amazone d’Afrique.
Avec en moyenne une dizaine de concerts par jours répartis sur les trois scènes d’Agadir jusqu’à samedi, cette édition de Timitar promet son lot de belles émotions. Outre plusieurs artistes marocains, les Gadiris et les nombreux vacanciers de passage dans cette station balnéaire, pourront voir ou revoir des groupes venant d’Algérie, du Ghana, du Gabon, d’Estonie, de Cuba ou même du Japon.
Rached Cherif
