Deux militaires marocains de la MINUSCO tués et un blessé par un groupe armé

 Deux militaires marocains de la MINUSCO tués et un blessé par un groupe armé

Centrafrique. Des véhicules de la Mission multidimensionnelle de stabilisation des NATIONS unies en Centrafrique (Minusca). CITIZENSIDE / HERVE SEREFIO / AFP


Deux militaires du contingent des Forces armées royales (FAR) de la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA), ont été mortellement blessés mardi 25 juillet à 15h30, aux alentours de Bangassou.


 


L'incident a eu lieu suite à une attaque par un groupe armé anti-Balaka d’un camion-citerne des FAR, de retour, sous escorte, d’une mission de ravitaillement en eau au profit de la population au titre de l’action humanitaire du contingent marocain, a annoncé une source militaire à Rabat.


Un autre militaire a été légèrement blessé lors de cette attaque, précise la même source. Cette attaque meurtrière intervient deux jours seulement après une attaque qui causé la mort d’un militaire marocain et avait fait trois autres blessés.


Le groupe armé avait attaqué une patrouille du contingent des FAR de retour d’une mission d’escorte à Bangassou, le 23 juillet 2017 vers 17h30. Durant les sept mois derniers, trois militaires marocains, dont un officier appartenant à la Minusca avaient été tués et un autre soldat blessé, dans deux attaques armées près de la ville de Bria, au nord-est de Bangui.


Les attaques contre des Casques bleus sont fréquentes en Centrafrique. Plusieurs convois de soldats étrangers ont déjà essuyé des tirs de groupes armés. Le mois d’avril 2016, un soldat marocain avait trouvé la mort après un accrochage entre une unité des FAR et des habitants armés à Rafaï, dans l'est du pays. Au total sept militaire Marocains ont été tués par les groupes armés en Centre-Afrique, ce qui fait de la Minusca une opération périlleuse pour les casques bleus de l’ONU.


La force de la Minusca est une opération de maintien de la paix créée en avril 2014 par l'ONU dans le cadre de la guerre en Centrafrique.


Mohamed El Hamraoui