Rachid Nekkaz accuse le fils d’un ancien responsable du FLN de l’avoir agressé

 Rachid Nekkaz accuse le fils d’un ancien responsable du FLN de l’avoir agressé

Capture d’écran / Rachid Nekkaz le visage ensanglanté suite à son agression par un proche d’un ancien responsable du FLN


"Regardez de vos yeux, Algériens, comment le fils de Saâdani a tenté de me tuer !", s'est indigné l’homme d’affaires algérien Rachid Nakkaz, le visage imbibé de sang, dans une vidéo publié ce vendredi  (6 octobre) sur les réseaux sociaux. Selon Nekkaz, l'homme qui l'aurait agressé devant cette résidence située à Neuilly-sur-Seine (92), serait donc le fils d'Amar Saâdani, l’ex-chef du Front de libération nationale. 


En fait, selon nos informations, l'auteur des coups ne serait pas Saâdani junior mais un membre de la famille, "énervé de voir Nekkaz en train de fouiller dans une boîte aux lettres de l’immeuble".


"Un criminel et un assassin, fils de voleur. Il a voulu me tuer !", hurle alors devant des policiers Rachid Nekkaz, qui filme toujours la scène. L'agresseur finira par être embarqué au commissariat. 


Rachid Nekkaz est né en France en 1972. Binational, il est désormais uniquement algérien. Il n’est plus français depuis le 23 octobre 2013 car il a rendu son passeport aux autorités françaises, protestant contre le "régime vichyste qu'est devenu la France". 


Habitué aux coups d’éclats médiatiques, le milliardaire Nekkaz qui a fait fortune dans l'immobilier, se targue d'avoir payé près de la moitié des amendes des femmes en burka, aussi bien en France qu'en Belgique. 


Rachid Nekkaz mène également une croisade contre certains hauts responsables algériens qu’il accuse de posséder à l’étranger des biens mal acquis. Il a déjà organisé plusieurs rassemblements devant les appartements et maisons des dirigeants algériens à Paris.  


Amar Saâdani a longtemps nié avoir un appartement à Neuilly-sur-Seine. Il y a deux ans, sous la pression médiatique, l’ex-patron du FLN avait fini par admettre qu'il était bien le propriétaire d'un logement dans cette banlieue cossue des Hauts-de-Seine.


« Ma fille est malade. Elle se soigne à Paris depuis trois ans. Ses médecins m’ont conseillé de l’établir là-bas pour un meilleur suivi. Je ne pouvais pas la laisser sans prise en charge », s'était-il justifié en 2015, sans, toutefois, s’attarder sur la source des fonds qui lui ont permis de s’offrir cet appartement luxueux….


Nadir Dendoune